Infections urinaires : éviter les récidives grâce aux plantes
Publié le 23 août 2012 à 11:00
Qui n’a jamais ressenti des douleurs brûlantes dans le bas ventre, d’incessantes envies d’uriner ? Les infections urinaires se rencontrent très fréquemment, en particulier chez la femme, et le taux de récidives s’élève à 30%. Certaines plantes pourront cependant vous aider à éviter ces régulières récidives.
Qu’est ce qu’une infection urinaire ?
C’est une infection d’une partie de l’appareil urinaire : soit de la vessie, soit du rein, soit de l’urètre (canal qui conduit l’urine de la vessie à l’extérieur du corps).
La cystite est une inflammation de la vessie. C’est la forme la plus courante d’infection urinaire. Elle touche essentiellement les femmes, car l’anus et l’extrémité externe de l’urètre sont très proches l’un de l’autre, ce qui facilite l’accès des bactéries intestinales (type Escherichia Coli) du rectum à l’urètre. De plus, l’urètre est beaucoup plus court chez la femme (à peine 4cm) que chez l’homme (environ 16cm), les bactéries intestinales remontent donc facilement dans l’urètre jusque dans la vessie où elles prolifèrent dans l’urine, entraînant l’infection.
L’urétrite est une maladie sexuellement transmissible, courante chez l’homme, et souvent due à une chlamydia ou un gonocoque.
La pyélonéphrite est une infection plus grave, qui touche le rein. Elle est souvent due à une cystite mal traitée ou non traitée, dont les bactéries ont proliféré de la vessie jusqu’au rein.
Les symptômes de l’infection urinaire
Il arrive que les infections urinaires ne présentent aucun symptôme ou simplement une petite fièvre isolée sans autre trouble.
Cependant, la plupart du temps, la cystite présente des symptômes assez caractéristiques :
- Brûlures ou douleurs au moment d’uriner
- Besoins anormalement fréquents d’uriner
- Douleur ou pesanteur dans le bas ventre
- Urines troubles et parfois malodorantes
- Plus rarement, sang dans les urines
En cas de pyélonéphrite (infection du rein) des symptômes plus importants apparaissent :
- Fièvre élevée
- Douleur importante dans le bas du dos
- Altération de l’état général
- Vomissements dans certains cas
- Les brûlures et les envies fréquentes d’uriner ne sont pas toujours présentes dans la pyélonéphrite
Dans tous les cas, cystite ou pyélonéphrite, une consultation médicale sera obligatoire. Le médecin vous fera faire une analyse d’urine et vous prescrira des antibiotiques (antibiotiques qu’il ne faudra commencer qu’après avoir fait le prélèvement urinaire).
Les bons gestes pour éviter les infections urinaires
- La meilleure des préventions est de boire au moins 1litre de liquide par jour (eau, mais aussi thé, jus de fruit, infusion…). Les quantités de boissons devront être augmentées en cas de chaleur, voyage en avion… pour compenser la déshydratation (1,5 à 2 litres par jour).
- Il ne faut jamais se retenir d’uriner et toujours vider entièrement sa vessie.
- Il faut éviter les problèmes de constipation car la stagnation prolongée des matières fécales dans le rectum est une source d’infestation par les bactéries intestinales.
- Il faut toujours s’essuyer de l’avant vers l’arrière après être allé à la selle pour éviter la contamination de la zone urinaire par les bactéries intestinales.
- Il est nécessaire d’aller aux toilettes après les rapports sexuels.
- Il faut éviter les pantalons serrés et sous vêtements synthétiques favorisants la transpiration et donc, la multiplication des germes.
- Il faut éviter d’utiliser des parfums pour la région intime qui peuvent irriter cette zone et en modifier le pH (facilitant ainsi le développement de certains germes).
- Il faut éviter de fumer.
- Il faut apprendre à gérer le stress quotidien ; en effet les déclenchements des crises semblent être liés à la fatigue et à des périodes de stress important.
Quelles plantes utiliser pour éviter les récidives ?
La canneberge (ou cranberry) est très efficace pour éviter les récidives d’infections urinaires, elle agit de plusieurs façons :
- elle inhibe la prolifération des bactéries dans la vessie en acidifiant les urines.
- elle contient des proanthocyanidines A, substance qui se fixe sur certaines bactéries (notamment Escherichia coli, principale germe responsable des infections urinaires) les empêchant de se fixer sur les parois de l’urètre et de la vessie ; les bactéries non fixées sont éliminées sans avoir le temps de se reproduire (d’où l’intérêt de boire beaucoup) empêchant ainsi la propagation de l’infection.
Plusieurs spécialités existent (Cys-control, Urisanol...), notamment sous forme de sachets à diluer avec de l’eau et à prendre matin et soir pendant 20 à 60 jours. Ces cures permettent d’assainir les voies urinaires. On trouve également la canneberge sous forme de jus de fruits : il faudra boire 200 à 500 ml de jus chaque jour pour obtenir le même résultat qu’avec les sachets.
La bruyère est un bon complément de la canneberge pour les infections urinaires, puisqu’elle facilite le flux urinaire et donc l’élimination des germes. On la trouve sous forme de gélules (Naturactive) à prendre matin et soir.
Le solidage est un diurétique et facilite donc l’élimination rénale de l’eau.
Il existe chez Naturactive, une spécialité réunissant la canneberge, la bruyère et le solidage, association très intéressante pour lutter contre les récidives d’infections urinaires : Elusanes urinaires. Cela se présente sous forme de sachets, à prendre le matin avec de l’eau.
L’Echinacée possède des propriétés immunostimulantes qui aident également à combattre les infections urinaires.
En aromathérapie, l’huile essentielle de Sarriette sera très utile pour éliminer une infection urinaire : 1 goutte à mettre sur un comprimé neutre ou dans du miel 3 à 4 fois par jour pendant 7 jours. Cette huile essentielle devra toujours être associée à un protecteur hépatique, dans ce cas du Romarin 1.8 cinéole (1 goutte également 3 à 4 fois par jour).
Il existe, chez Phytosun, des capsules contenant une association d’huiles essentielles anti-infectieuses, qui permettra d’éviter les récidives d’infections urinaires en assainissant les voies urinaires : il s’agit de l’Aromadose confort urinaire (1 capsule 3 fois par jour pendant 10 jours) contenant des huiles essentielles de Coriandre, de Sarriette, de Thym vulgaire et de Romarin 1.8 cinéole. En cas d’infection urinaire installée il est possible de prendre le 1er jour, 2 capsules 3 à 4 fois dans la journée, puis de redescendre à 1 capsule 3 fois par jour les jours suivants.
Ces huiles essentielles pourront tout à fait être associées à la canneberge.
En homéopathie, le traitement de base pour soigner un début de cystite consiste à prendre du Sérum anticolibacillaire 4DH en solution buvable à raison de 1 ampoule toutes les 6h jusqu’à ce que les symptômes diminuent. Le Cantharis 9CH pourra y être associé pour calmer les douleurs dans le bas-ventre.
Pour éviter les récidives, on peut prendre du Colibacillinum 7CH, à raison de 6 granules 1 fois par semaine pendant quelques mois.
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