Résistez mieux aux allergies !
Publié le 18 mars 2012 à 11:00
Eternuements, conjonctivites, eczémas…votre sensibilité aux pollens vous gâche la vie ? Renforcez la résistance de votre organisme en adoptant de bons réflexes et des remèdes naturels.
Le printemps : saison à haut risque allergique !
L’arrivée du printemps, les jours qui rallongent, les oiseaux qui gazouillent…le réveil de la nature est magnifique mais pour certains cette période rime surtout avec allergies ! Vous faites peut être partie des 25% de français qui souffrent de rhinite allergique plus connue sous le nom de « rhume des foins » lorsqu’elle est liée à la présence de graminées.
Une question de saison
Si le printemps est souvent assimilé à la reprise en force des allergies respiratoires, sachez que l’air est pourtant chargé de pollens presque toute l’année. Ces particules infimes se trouvent partout dans l’air. Les coupables : de février à juin ce sont les arbres (bouleau, aulne, noisetier, cyprès, frêne, chêne…), d’avril à octobre ce sont les graminées (gazon, foin, seigle, blé, maïs…) et de juin à septembre, les herbacées. Les acariens, autres responsables des rhinites allergiques, préfèrent la fin de l’automne pour venir chatouiller les narines.
Restez en alerte et consultez le site de Réseau National de Surveillance Aérobiologique (RNSA) qui étudie constamment le contenu de l’air par régions. Rendez-vous sur www.pollens.fr.
Qu’est ce que la rhinite allergique ?
La base de la rhinite allergique est la muqueuse du nez. Celle-ci passe au peigne fin les 20 000 litres d’air qui traversent chaque jour les narines afin de chasser les intrus avant leur entrée dans l’organisme. Lors du « rhume des foins », la muqueuse détecte les pollens et sonne l’alerte. S’en suivent les symptômes bien connus : la fosse nasale s’enflamme, gonfle et produit du mucus en abondance qui capture les particules. Ensuite les poils du nez poussent le tout vers la gorge afin qu’il soit expulsé.
Au quotidien
Chaque personne ne réagit pas de la même manière, les rhinites sont plus ou moins sévères. Les manifestations allergiques sont le résultat de la libération d’histamine par l’organisme, un médiateur chimique impliqué dans la réponse immunitaire et l’inflammation. Certains souffriront d’éternuement, de nez qui coule, d’autres de conjonctivite, de maux de tête, de fatigue…
Bon à savoir : Pourquoi devient-on allergique ? Aucune réponse n’a encore été scientifiquement prouvée. Le seul élément connu à ce jour est le facteur héréditaire, les enfants dont les parents sont allergiques auraient plus de chance de l’être à leur tour. L’excès d’hygiène pourrait aussi être en partie responsable. Des études cherchent toujours à identifier les autres causes du « boom » des allergies de ces dernières décennies.
Armez-vous pour affronter les allergies
Le magnésium en prévention
Important pour les adultes mais surtout pour les enfants, ce minéral permet d’ouvrir les voies aériennes. Des études démontrent qu’un manque de magnésium conduit à un mauvais fonctionnement respiratoire. Petits et grands, misez donc sur les fruits secs, les légumes verts, les céréales complètes, le chocolat noir …
Faite le plein de potassium
Un apport insuffisant en potassium prédispose à une mauvaise résistance pulmonaire. Privilégiez les sources naturelles de ce minéral telles que les fruits secs (abricot, raisin, banane, figue…), les légumineuses, les graines oléagineuses (noix, amande, arachide…), l’avocat, le chocolat noir…
Une cure de manganèse
Une cure de manganèse en oligo-éléments (sur prescription médicale) aide à réguler la production d’histamine, responsable des réactions allergiques. Misez aussi sur les sources naturelles telles que les noix, les noisettes, les amandes, l’ananas, les céréales complètes…
Prenez de la vitamine C
La vitamine C est nécessaire au bon fonctionnement respiratoire. Un apport quotidien est primordial car elle n’est pas stockée naturellement par notre organisme. Misez sur une alimentation riche en acide ascorbique présente essentiellement dans les fruits et légumes frais : agrumes, kiwi, fraise, tomate, brocoli, poivron,… Supplémentez-vous ponctuellement avec de la vitamine C naturelle issue des plantes telles que l’acerola, l’argousier, le cynorrhodon (en vente en parapharmacie et magasins biologiques)
Le miel en traitement préventif
Concentré de bienfaits, le miel est un allié de taille pour combattre les allergies. En pleine saison des pollens, prenez 2 cuillérées de miel (directement à la cuillère ou dilué dans une tisane ou un thé), 5 fois par jour pendant 2 semaines, puis 3 fois jusqu’à ce que les symptômes disparaissent. Son effet est plus efficace si vous commencez cette cure 2 mois avant le printemps. On recommande le miel de romarin ou de thym.
Manger des pommes
La consommation de fruits et légumes améliore nettement la santé des bronches. En tête, la pomme ! Des études prouvent que plus nous mangeons de pommes, plus les poumons sont en forme. Ce fruit riche en antioxydants a une action anti inflammatoire sur les bronches et aide à se protéger de l’asthme.
Les Oméga 3 au menu
Les allergies respiratoires provoquent des inflammations que les Oméga 3 peuvent aider à prévenir efficacement. Plusieurs fois pas semaine, consommez des poissons gras (saumon, maquereau, sardines…) de l’huile de colza (ou de noix, de chanvre, de lin), des légumes verts (épinards, mâche…), des légumineuses, certains fruits (melon , cerise, agrumes …), de la viande de lapin…
Faites une cure de plantes
De nombreuses plantes sont bénéfiques pour les fonctions respiratoires. Le tussilage agit sur la toux asthmatique, le bouillon blanc est l’une des plantes les plus efficaces pour traiter les bronchites asthmatiques, la marjolaine active l ‘évacuation des sécrétions… L’une des meilleures pour affronter les saisons polliniques serait le plantain car elle est antihistaminique, anti-inflammatoire et antispasmodique. Demandez conseil à votre pharmacien.
ATTENTION : Le suivi médical est indispensable en cas d’allergie. Ces conseils ne dispensent en aucun cas de la prise d’un traitement médicamenteux (antihistaminiques par voie orale ou local, corticoïdes selon l’importance des réactions allergiques).
Calmez les symptômes des rhumes des foins
Eternuements, démangeaisons, nez qui coule, nez bouché…en cette saison pollinique, votre allergie vous gâche la vie ! Voici quelques conseils pour vous aider à traverser cette période difficile de rhinite allergique :
Contre le nez qui coule ou qui se bouche
Nettoyez régulièrement vos narines au sérum physiologique pour enlever les particules de pollen et respirez de l’huile essentielle d’estragon ou de niaouli aux vertus antihistaminique (Versez 4 gouttes sur un mouchoir et respirez 2 à 3 fois par jour pendant 3 à 6 jours). Et bien sûr gardez toujours des mouchoirs jetables à portée de main… Si vous êtes chez vous, faites chauffer de l’eau avec des feuilles de menthe (ou quelques gouttes d’huile essentielle de menthe poivrée) et inhaler la vapeur.
Contre les yeux qui démangent
Faites des compresses d’eau glacée. Si vous avez le temps préparez-vous une infusion de fleurs de camomille. Appliquez-la en compresses ou faites des bains oculaires.
Préparez vos sorties
Pour affrontez le grand air gorgé de pollen, badigeonnez vos narines d’huile d’olive ou de vaseline. Une grande partie des pollens viendra s’y coller et ne pénétreront pas dans votre système respiratoire. Portez des lunettes de soleil et ne conduisez pas la fenêtre ouverte
A votre retour, chassez les pollens !
Quand vous rentrez chez vous, éliminez les sources de pollens. Changez de vêtements en plaçant les habits « pollenisés » directement dans la machine à laver et shampooiner vos cheveux véritables « aimants » à pollen.
Un antihistaminique naturel : la quercétine
Cet antioxydant est présent dans les végétaux comme l’oignon, la pomme, le brocoli, le thé noir, les baies et certaines plantes médicinales (la fumeterre officinale, le câprier, le ginkgo biloba…). La quercétine soulage nettement les signes du « rhume des foins ». Une supplémentation est possible (pour les adultes uniquement) sous forme de cure. Exemple : Polanine des Laboratoires Santé Verte. Demandez conseil à votre pharmacien.
ATTENTION : Ces conseils ne dispensent en aucun cas la prise d’un traitement médicamenteux. Le suivi médical est indispensable en cas d’allergie.
Prévenir et calmer les crises d'eczéma
Si vous avez tendance à faire de l’eczéma, prenez les devants :
Nourrissez votre peau
Pour évitez la sécheresse cutanée, appliquez de l’huile d’onagre (aussi appelée primevère du soir) ou de l’huile de bourrache, riches en acide gras gamma-linolénique de la famille des Oméga 6. Cet apport nutritif a une action sur l’eczéma car il corrige certains déficits cutanés en redonnant souplesse, élasticité et résistance. Ces huiles sont commercialisées sous forme de petits flacons unidoses. Elles peuvent aussi être ingérées sous forme de capsules ce qui nécessite une cure de minimum 2 capsules par jour pendant 6 semaines pour obtenir des résultats.
Autres traitements doux
Comme le pissenlit ou le radis noir, l’ortie est une plante dépurative. Elle purifie l’organisme et aide à améliorer l’aspect de la peau. Faites une cure de tisane pour booster la santé de votre peau et lutter contre l’eczéma. De la même façon, faites une cure de jus de bouleau pour détoxifier votre corps et vous redonner de la vitalité.
Une fois l’eczéma apparu, calmez les démangeaisons
Un bain calmant
Dix minutes par jour dans un bain permet d’assouplir la peau. L’idéal est d’y ajouter de l’avoine en poudre fine (vendue en magasins diététiques). Autre solution, placez une poignée de graines de lin ou de son de blé dans un sachet en mousseline placé sous le jet du robinet. Ces graines ont un fort pouvoir adoucissant.
Des vêtements en chanvre
Cette fibre qui se décline en toute sorte de vêtements est idéale pour les personnes souffrant d’eczéma. Ecologique car cultivé sans pesticide, ni herbicide, le chanvre possède des fibres de qualité laissant respirer la peau, idéal pour éviter le risque de surinfections des lésions cutanées. Rendez-vous sur www.naturellementchanvre.com
ATTENTION : Ces conseils ne dispensent en aucun cas la prise d’un traitement médicamenteux. Le suivi médical est indispensable en cas d’allergie.
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