Zoom sur l’extrait de pépins de pamplemousse : un antibiotique naturel puissant
Publié le 06 novembre 2015 à 14:07
L'extrait de pépin de pamplemousse, encore appelé EPP, est considéré depuis une quinzaine d'années comme le meilleur antibiotique naturel, avec un effet équivalent ou supérieur aux antibiotiques et antimycosiques les plus puissants. Zoom sur un produit naturel extraordinaire dont vous ne pourrez plus vous passer.
Le jardinage peut parfois être à l’origine de grandes découvertes !
En 1980, Jacob Harich, médecin et physicien émigré aux Etats-Unis, mais également jardinier à ses heures perdues, remarqua que les pépins de pamplemousse ne pourrissaient pas sur son compost.
Etonné, il les emporta dans son laboratoire et les étudia. Il lui apparut alors rapidement que les graines de pamplemousse recélaient une substance antibiotique particulièrement puissante, et, bien évidemment, naturelle.
A la suite de cette découverte, de nombreux instituts de recherche mondiaux, dont l'Institut Pasteur de Paris, découvrent vite de vastes propriétés à l'extrait de pépins de pamplemousse : il s'avère efficace, non seulement dans l'élimination des virus et des bactéries, mais aussi dans celle des champignons et des parasites.
Les recherches montrent que l'extrait de pépins de pamplemousse agit contre environ 800 types de bactéries et virus, 100 sortes de champignons, ainsi qu'un grand nombre de parasites. Son action antimicrobienne se développe à une concentration moyenne de 1000 ppm (parts par million) ce qui correspond à 8 gouttes par verre d'eau environ. Des essais comparatifs avec 30 antibiotiques puissants, établis par des équipes de recherche internationales, montrent que l'extrait de pépins de pamplemousse est d'un effet équivalent ou supérieur sur les souches présentes.
Mais comment agit-il ?
L'extrait de pépin de pamplemousse perturbe la membrane bactérienne et fait éclater la cellule dans les 15 minutes après le contact, même à des concentrations plus diluées.
Cet effet est surtout en lien avec la teneur en flavonoïdes des pépins de pamplemousse aidée par la teneur en vitamine C.
Il possède, par ailleurs, un avantage imparable par rapport aux antibiotiques chimiques : l'EPP inhibe les bactéries nocives au niveau intestinal mais ne touche pas les indispensables bifidus et lactobacillus si importants pour notre flore intestinale.
Ces propriétés qui font donc de l’EPP un anti-infectieux naturel non toxique sont largement mises à profit en agriculture biologique, en jardinage (on l'utilise contre les moisissures, le mildiou, les limaces, les pucerons) et dans les élevages (on soigne ainsi les animaux souffrant d'infections à champignons, on s'en sert pour nettoyer le pis des vache…).
Mais, ces propriétés formidables en font également un allié de taille pour lutter contre bon nombre de petites pathologies qui viennent nous affecter au quotidien.
Un produit naturel aux multiples utilisations
Les propriétés antibactériennes et antimycosiques puissantes de l’extrait de pépins de pamplemousse lui octroient la possibilité de soigner un très grand nombre de infections ORL, de pathologies dermatologiques, de soucis gastriques ou intestinaux…
Vous le constaterez d’ailleurs par vous-même, l’essayer, c’est l’adopter !
L’extrait de pépin de pamplemousse se présente sous forme de liquide ou de comprimés, mais, honnêtement, je vous conseille la forme liquide car il est possible ainsi d’adapter la posologie à toute la famille en adaptant le nombre de gouttes pour chaque âge.
L’EPP peut s’utiliser aussi bien en soins externes (sur la peau) qu’internes (par voie orale).
Des soins externes pour la bouche, la peau, le nez…
Pour les problèmes de bouche
- Pour toutes les petites lésions buccales (aphtes…) : appliquez, 3 fois par jour, directement sur la lésion, 1 goutte posée sur un coton-tige (si ça pique, diluée cette goutte dans un peu d’eau). Puis faites des bains de bouche avec 10 gouttes diluées dans 1 verre d’eau, 3 fois par jour.
- Pour la mauvaise haleine : 5 à 10 gouttes diluées dans 1 verre d’eau à utiliser en gargarisme.
Pour l’ORL
- Angine, toux, laryngite, maux de gorge : diluez 20 gouttes dans un verre d’eau. Se gargariser 5 à 6 fois par jour avec cette solution tout en utilisant l’EPP en même temps en interne : 10 gouttes dans un verre d’eau ou un verre de jus de fruits 2 à 3 fois par jour.
Pour les problèmes dermato
- Acné et boutons d’origine diverse qui semblent rouges et inflammés : humidifiez le visage et mettez 5 gouttes d’EPP dans une paume de main, puis frottez les 2 paumes l’une contre l’autre, avant de s’enduire le visage et de masser.
- Coupures, égratignures, brûlures légères : diluez quelques gouttes d’EPP dans un peu d’eau et poser très délicatement en compresse sur la plaie ou la brûlure.
- Psoriasis, eczéma sec ou mycoses de la peau ou des pieds : masser la zone affectée avec une dilution de 10 gouttes d’extrait dans un coquetier d’huile. Pour les mycoses des ongles on applique directement sur l’ongle touché 2 gouttes d’EPP pur matin et soir pendant plusieurs mois.
- Piqûres d’insectes : appliquez 1 goutte directement sur la piqûre (pour les peaux sensibles, diluez dans un peu d’eau ou d’huile).
- Verrues : mettez 1 goutte directement sur la verrue 2 fois par jour. C’est très efficace, mais cela peut prendre du temps.
En usage interne, l’extrait de pépins de pamplemousse est aussi d’un grand secours dans bien des situations
On l’utilise notamment dans les infections du système digestif, les intoxications alimentaires, les diarrhées, mais aussi pour les ulcères d’estomac qui sont souvent provoqués par un germe, l’Helicobacter pylori.
On l’utilise également dans les candidoses et les infections urinaires.
Mais l’utilisation qui va sans doute le plus vous servir durant les mois à venir sera dans le domaine ORL. En effet, l’EPP n’a pas d’égal pour lutter contre toutes les affections de la sphère ORL : angine, rhume, otite, affections bronchiques, grippe, enrouement, sinusite….
La posologie dépend de la teneur en flavonoïdes et de la dilution du produit.
La posologie moyenne consiste à prendre 10 gouttes avant les 3 repas ou 15 gouttes matin et soir dans un peu d’eau.
Chez l’enfant, on réduit les doses :
- Avant 6 ans : 1 goutte pour 5 kg, 2 fois par jour
- Entre 6 et 14 ans on donnera ½ goutte / kilo / jour en 2 ou 3 prises.
Pendant la mauvaise saison, une utilisation préventive
Pendant tout l’hiver, on peut utiliser l’extrait de pépins de pamplemousse en préventif pour éviter d’être malade.
Il suffit de prendre 15 gouttes d’EPP diluées dans un verre d’eau chaque soir.
En préventif, l’EPP peut être utilisé seul, mais il est également possible de l’associer à d’autres produits comme la propolis, par exemple, pour aider l’organisme à lutter contre les affections hivernales.
Pourquoi existe-t-il des dosages d’EPP à 800, 1 000 ou 1 200 mg ?
Les nombres 800, 1000 et 1200 mg correspondent à la dose de flavonoïdes pour 100 ml.
Tout dépend en fait de la méthode de mesure utilisée. Il existe en effet deux techniques d'analyse quantitative des molécules :
- la chromatographie en phase liquide à haute performance (CLHP), la plus précise.
- le test U.V.
Or le même extrait donnera pas exemple un résultat de 100 mg en HPLC et de 300 mg par la méthode U.V., soit 3 fois plus. Si l'on vous annonce 1 200 mg, c'est que l'on a utilisé la méthode d'analyse U.V., 3 fois plus avantageuse dans la mesure où elle quantifie tous les composants de l'extrait et pas seulement les bioflavonoïdes.
Attention aux conservateurs ajoutés !
Ce qui fera également la différence entre 2 produits c’est la présence d’additifs et d’excipients.
Alors qu’un EPP de qualité est un formidable conservateur, on retrouve dans un certain nombre de produits des conservateurs chimiques comme le chlorure de benzalkonium ou le triclosan voire des parabens.
Pour des produits de qualité, vous devez vérifier l’absence totale de tout conservateur dans un extrait de pépins de pamplemousse.
Existe-t-il des effets secondaires ou des contre-indications ?
L’extrait de pépins de pamplemousse n’entraîne pas d’effets secondaires, mis à part certaines intolérances gastriques (pour les personnes à l’estomac sensible) et une éventuelle allergie pour les personnes allergiques aux agrumes.
Les femmes enceintes et les enfants peuvent en prendre sans problèmes.
Toutefois des précautions d’emploi devront être prises en compte avec certains médicaments, tout comme pour le jus de pamplemousse. En effet, le jus de pamplemousse et les EPP contiennent de la bergamottine, une substance qui peut influencer l’absorption de certains médicaments (et notamment augmenter leur dosage au niveau sanguin) en intervenant sur une enzyme, le CYP3A4.
Les médicaments concernés sont les statines (anti-cholestérol), les immunosuppresseurs, les inhibiteurs calciques (antihypertenseur), certains antiviraux, la sertraline (un antidépresseur connu sous le nom de Zoloft®), certains médicaments contre les troubles urinaires (tamsulosine), certains médicaments cardiovasculaires (Plavix®, Cordarone®…)…
Même si les EPP contiennent beaucoup moins de bergamottine que le jus de pamplemousse, il convient de demander conseil à son médecin avec toute utilisation.
Alors, prêt à passer un hiver tranquille ?
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