La méditation aiderait à supporter la douleur
Publié le 18 février 2009 à 00:00
(Relaxnews) - La méditation, pratiquée par un individu bien entraîné, réduirait la sensibilité à la douleur modérée, selon une étude réalisée par les chercheurs de l'Université de Montréal. Les résultats de cette étude sont publiés dans le numéro de janvier du journal Psychosomatic Medicine.
(Relaxnews) - La méditation, pratiquée par un individu bien entraîné, réduirait la sensibilité à la douleur modérée, selon une étude réalisée par les chercheurs de l'Université de Montréal. Les résultats de cette étude sont publiés dans le numéro de janvier du journal Psychosomatic Medicine.
"Les personnes qui méditent sont beaucoup moins sensibles à la douleur," constate Joshua A. Grant, auteur de l'étude et chercheur dans la division de physiologie à l'Université de Montréal. "Cette réduction de la douleur est liée au nombre d'heures passées à méditer, et à l'âge de l'individu."
L'étude a porté sur 13 personnes qui méditent (tous avec plus de 1.000 heures de pratique) et 13 autres qui ne méditent pas. Tous les participants ont été exposés à des stimulations de douleur à travers une sonde thermique.
Selon les résultats, les personnes qui méditent réussissent davantage à se focaliser sur la douleur, sans la prendre en compte. En revanche, cet exercice n'a pas d'impact sur les personnes qui ne méditent pas.
Quand les chercheurs ont demandé aux participants de se fixer sur la stimulation de la douleur, l'intensité de la douleur a augmenté de 15%, et son caractère désagréable de 21%, chez les individus qui ne méditent pas.
"Ces études nous laissent à penser que l'être humain a beaucoup de contrôle sur les différents aspects de son expérience, que l'on veut bien le croire," ajoute le Dr. Herbert Benson de l'Hôpital Général à Massachusetts aux Etats-Unis, co-auteur de l'étude.
La pratique de la méditation peut inclure toute une gamme de techniques, mais en gros, elles visent à focaliser l'esprit sur des objets, des mots, la respiration ou la posture, afin de provoquer la détente, le calme, l'équilibre psychologique, le bien-être général, et/ou le contrôle des maladies. Il s'agit de trouver une espace tranquille, de prendre une posture confortable et appropriée, de se concentrer et de maintenir une ouverture d'esprit.
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