42% des salariés victimes d'incivilité au travail
Publié le 03 juillet 2014 à 09:40
Collègues qui ne disent pas bonjour, supérieur qui demande un service avec mépris, client agressif…Les salariés sont de plus en plus souvent victimes d’incivilité dans l’enceinte de leur entreprise et les employeurs ne prennent pas toujours les mesures nécessaires pour essayer de gérer le problème.
42 % de salariés victimes d’incivilités
Un sondage mené par le cabinet Eléas (spécialisé dans la lutte contre les risques psychosociaux) auprès d’un millier d’actifs révèle que 42 % des salariés sont victimes d’incivilité dans leur entreprise et que 33% s’en déclarent affectés personnellement et en souffrent (avec des problèmes de stress, mal-être, anxiété ou trouble du sommeil).
Dans 54 % des cas, c’est le public extérieur (clients, visiteurs, usagers…) qui apparaît comme l’auteur des incivilités. Cependant, 48 % des salariés estiment néanmoins, être victimes d’incivilité dans le cadre du travail (collègues). Selon, les personnes interrogées, ces incivilités au travail seraient en constante progression.
Pour 66 % des salariés, les incivilités se traduisent par un manque de respect du code de politesse, des règles comportementales et de cordialité envers autrui (en ne disant pas bonjour, par exemple, ou en demandant un service avec mépris).
21 % des salariés mettent en avant la violence verbale et les comportements agressifs.
Inégalités face aux incivilités
Le personnel en contact avec le public extérieur est particulièrement exposé (commerce, service public…).
Les personnes les plus touchées sont également les moins élevées dans la hiérarchie.
Des employeurs pas assez investis
35 % des salariés estiment que leur employeur est conscient du problème mais n’engage aucune mesure pour lutter contre l’incivilité.
30 % des employés pensent que leur employeur ne se rend pas compte des problèmes d’incivilité.
22 % des employeurs auraient, toutefois, déjà mené une enquête auprès de leurs salariés pour connaître les relations dans le travail et l’ambiance générale. Un pourcentage encore trop faible, puisque 44 % des salariés souhaiteraient que cette enquête soit mise en place dans leur entreprise ou encore que des formations se créent sur le comportement et les relations entre collègues ainsi que des formations sur la gestion du stress ou de l’agressivité des clients difficiles.
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