Perchloréthylène : un diagnostic gratuit proposé aux voisins des pressings
Publié le 28 mai 2015 à 16:00
Une nouvelle campagne de contrôle des solvants cancérigènes vient d'être lancée auprès des personnes domiciliées aux abords d’un pressing.
Le perchloréthylène, principal solvant utilisé pour le nettoyage à sec est encore et toujours dans le collimateur des autorités. Si celles-ci visent à en interdire toute utilisation sur le long terme, c’est parce qu’il est considéré comme potentiellement dangereux pour la santé. Malgré un renforcement de la réglementation sur ce type d'installations de lavage à sec, ces dernières peuvent parfois générer des émanations de perchloréthylène néfastes pour les personnes vivant dans les logements environnants.
Un contrôle gratuit chez les riverains
Afin d'encourager et d’amener les professionnels au retrait progressif du perchloréthylène dans les machines de nettoyage à sec, la réglementation applicable aux pressings a été modifiée fin 2012. Depuis cette date, l'implantation de nouvelles machines utilisant du perchloréthylène dans des locaux très proches de centres commerciaux ou d’immeubles d'habitation est interdite et, dans la même optique, l’Etat impose aux professionnels de changer les anciennes machines de manière progressive en fonction de leur vetusté.
Parallèlement, pour limiter les impact de ce solvant sur les personnes habitant tout très d'un pressing, l’Etat, sous le contrôle de la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal, lance une campagne de contrôle des concentrations en perchloréthylène dans les logements voisins d'installations de nettoyage à sec. Un diagnostic gratuit est proposé aux riverains qui vont recevoir une plaquette d'information leur précisant les modalités pratiques pour en bénéficier.
"Suite à ce diagnostic, en cas de présence de perchloréthylène dans une habitation, des actions rapides sont prescrites par le préfet à l'exploitant du pressing afin que ce dernier respecte les valeurs guides dans l'air ambiant préconisées par le Haut-Conseil à la santé publique", indique le ministère de Mme Royal.
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