Tout savoir sur la fausse couche
Publié le 26 avril 2017 à 13:32
Une grossesse sur dix environ se termine par une fausse couche au cours du premier trimestre. C’est l’angoisse de très nombreuses femmes enceintes. Voici quelques informations qui vont vous aider à reconnaître les signes d’une éventuelle fausse couche.
Qu’est-ce qu’une fausse couche ?
En médecine, on parle d’avortement spontané, mais dans le langage courant, on entend plutôt parler de fausse couche. La plupart de ces fausses couches ont lieu avant la douzième semaine d’aménorrhée. On parle de sélection naturelle qui permet d’expulser un œuf fécondé qui présente des anomalies ou qui ne se développe pas normalement.
Quels sont les signes d’un avortement spontané ?
Dans la majeure partie des cas, la fausse couche se traduit par des saignements. Cependant, il n’est pas rare en début de grossesse de saigner : c’est ce qu’on appelle les métrorragies de début de grossesse, et c’est bénin.
En cas d’avortement spontané, les saignements sont liés au décollement de l’œuf fécondé, et sont généralement accompagnés de douleurs abdominales. Certaines femmes sont également victimes de troubles gastro-intestinaux comme des nausées voire des vomissements.
Lorsque les saignements sont abondants, il est fortement conseillé de consulter rapidement un gynécologue qui réalisera une échographie pelvienne afin de vérifier l’état d’avancement de la grossesse. Cet examen permettra de voir avec certitude s’il s’agit d’une fausse couche.
Que faut-il faire ?
Il n’y a malheureusement rien à faire lorsqu’une fausse couche a débuté. Dans la majorité des cas, l’expulsion de l’œuf se fait naturellement, et il faut attendre. Au bout de quelques jours, une échographie est réalisée afin de vérifier qu’il n’y a pas d’infection et que tout a été expulsé.
Il est possible, s’il reste un morceau de placenta notamment, qu’il faille programmer un curetage utérin. Enfin, si la fausse couche intervient tardivement, il faut prévoir un acte chirurgical par aspiration.
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