Votre bilan minceur offert !

Un enfant sur trois mange devant un écran !

Un enfant sur trois mange devant un écran !

Publié le 28 novembre 2013 à 09:00

Parmi les enfants de moins de 3 ans, un enfant sur trois mangerait devant la télé, un ordinateur ou une tablette !

Une enquête réalisée sur la base de données TNS Sofres auprès de 1188 mères ayant des enfants de 15 jours à 3 ans révèle que 29 % de ces enfants mangeraient devant un écran (télévision, smartphone, ordinateur, tablette…).

 

Les jeunes enfants sont tellement captivés par ce qu’ils regardent qu’ils ne font plus attention à ce qu’ils mangent et notamment aux quantités avalées. Cela a des conséquences sur leur alimentation ; en effet, l’enfant ne prend pas le temps d’analyser ce qu’il mange en terme de goût, de toucher, d’odeur…

 

Le pédiatre Alain Bocquet, responsable du groupe nutrition de l’Association française de Pédiatrie Ambulatoire, s’inquiète du risque de surconsommation alimentaire de l’enfant « Un enfant qui mange devant la télévision consomme une ration calorique plus importante, avale machinalement sans savourer son repas, sans se rendre compte des quantités absorbées ».

Sans parler des repas qui se déroulent sans aucune communication, sans échange, tout à fait à contre-courant de ce que préconisent les spécialistes de l’enfance et les nutritionnistes.

Autre problème dans l’alimentation des jeunes enfants : on donne à ces bébés des aliments inadaptés trop tôt.

Jusqu’à l’âge de 1 an, les recommandations nutritionnelles sont bien suivies (diversification entre 4 et 6 mois, lait 2ème âge après 6 mois).

Par contre, cela se gâte au-delà de 1 an, car l’enfant se met à manger comme les adultes, ce qui n’est pas du tout adapté à ses besoins. Ainsi, des excès en protéines, en sel ou en sucre existent bien souvent entre 1 et 3 ans : «La ration nécessaire d'œufs, de poisson ou de viande est de 10 grammes par jour et par année en cours : soit 20 gr à 2 ans et 30 gr à 3 ans», rappelle Alain Bocquet. Un tiers des enfants de moins de 3 ans consomment des frites au moins une fois par semaine, et à partir de 2 ans, un enfant sur trois consomme des boissons aromatisées, des sodas, des sirops toutes les semaines.

 

Autre souci alimentaire : des parents trop laxistes face au refus alimentaire

La moitié des mères n’insiste pas lorsque l’enfant refuse un aliment, alors qu’il est démontré qu’il faut persévérer en proposant plusieurs fois l’aliment refusé (8 fois en moyenne), jusqu’à ce qu’il soit accepté. Ces refus alimentaires sont communs à tous les jeunes enfants, mais toutefois un peu moins présents chez les bébés allaités qui semblent moins refuser certains aliments (œufs, fruits, poisson, viande).

- Publicité -

- Publicité -