L’artichaut, l'ami de notre flore intestinale
Publié le 28 avril 2015 à 09:00
L’artichaut a des propriétés dépuratives, digestives et diurétiques ce qui en fait l'un des meilleurs aliments detox. Bien que certains aient du mal à le digérer, c'est aussi l'ami de notre flore intestinale. Bienfaits, choix, conservation, utilisation, vous allez tout savoir sur ce bourgeon que l'on trouve sur les étals d'avril à novembre.
Les vertus de l'artichaut
L’artichaut a des propriétés dépuratives, digestives et diurétiques. Toutes les parties, feuilles externes et tiges comprises, sont riches en potassium, phosphore et manganèse. Elles renferment également une bonne quantité de vitamines A, B et C. Ce n’est pas pour rien si l’artichaut est intégralement exploité par l’industrie pharmaceutique !
Véritable aliment detox, il est reconnu pour être un bon diurétique. Il stimule la production de bile, facilitant ainsi la digestion des graisses. Il tonifie le foie et permettrait la réduction du mauvais cholestérol et de l’acide urique. Les feuilles sont aussi intéressantes pour la circulation sanguine.
Les feuilles mais aussi le cœur de l’artichaut possèdent une grande variété de composés antioxydants impliqués notamment dans la prévention des maladies dégénératives.
L’artichaut est bon pour les intestins
L’artichaut est très riche en fibres, solubles et insolubles, utiles pour le transit intestinal. Ce légume est également une excellente source d’inuline. Cette substance aux vertus prébiotiques permet de nourrir les « bonnes » bactéries présentes sur la muqueuse de l’intestin. Elle entretient notre santé intestinale, améliore l’absorption des nutriments mais aussi booste les capacités immunitaires. Attention cependant, car cette substance que l’on retrouve aussi chez le topinambour, le cardon ou encore le salsifis, peut être mal tolérée par certaines personnes, provocants alors gaz et ballonnements.
Consommer des artichauts, comment s'y retrouver ?
L'artichaut se trouve sur les étals au printemps et à l’automne.
C'est un gros bourgeon dont on consomme principalement 3 variétés :
- Le Camus de Bretagne, gros, rond, massif et très tendre (d'avril à novembre)
- Le Gros vert de Laon, parfois surnommé « Tête de chat », plus foncé et plus allongé à la saveur fine (de mai à août)
- Le violet de Provence, allongé et aux feuilles bordées de violet. Jeune et tendre, c’est lui que l’on surnomme l’artichaut poivrade. (d’avril à juin et de septembre à novembre)
Comment le choisir, le conserver et le déguster ?
Peu importe sa variété, un artichaut doit être lourd, ferme avec des feuilles bien serrées, cassantes, ni desséchées, ni noires sur les bords.
Conservez-le au réfrigérateur ou dans un verre d’eau (c’est une fleur après tout !) et ne cassez les tiges qu’au moment de l’emploi et attention à bien le rincer sous l’eau pour chasser les produits souvent utilisés pour sa culture.
Un artichaut cru se conserve 3 à 4 jours maximum. Préférez la cuisson à la vapeur et éviter de les frire comme de les cuire dans la graisse. Une fois cuit il ne doit pas être consommé après 24h car lorsqu’il s’oxyde il peut donner naissance à des composés toxiques.
Il se prête à bon nombre de recettes, diverses et variées : à la croque au sel, à la vinaigrette, en salade, en garniture de viande, farcis...
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