La consommation de fruits à coque permettrait de réduire le niveau de cholestérol
Publié le 23 juin 2010 à 01:40
La consommation de fruits à coque, tels que les pistaches ou les noix, pourrait permettre de diminuer le taux de cholestérol, selon les résultats d'une méta-analyse réalisée par des chercheurs américains à partir de 25 études, communiqués lundi 21 juin. L'analyse révèle ainsi qu'une consommation journalière de 67 grammes de fruits à coque associée à une alimentation équilibrée pourrait réduire le niveau de cholestérol total de 5,1%.
La consommation de fruits à coque, tels que les pistaches ou les noix, pourrait permettre de diminuer le taux de cholestérol, selon les résultats d'une méta-analyse réalisée par des chercheurs américains à partir de 25 études, communiqués lundi 21 juin. L'analyse révèle ainsi qu'une consommation journalière de 67 grammes de fruits à coque associée à une alimentation équilibrée pourrait réduire le niveau de cholestérol total de 5,1%.
Selon l'analyse, une consommation quotidienne de 67 grammes de fruits à coque contribuerait également à réduire de 7,4% le niveau de LDL-cholestérol, également appelé "mauvais cholestérol" et de 10,2% les niveaux de triglycérides chez les personnes présentant des niveaux élevés de ce type d'acides gras.
Les chercheurs rapportent que les patients atteints d'un niveau élevé de LDL-cholestérol, les personnes possédant l'indice de masse corporelle le plus bas et les sujets ayant suivi un régime occidental sont les populations les plus touchées par cette baisse du niveau de cholestérol, provoquée par la consommation de fruits à coque.
"Consommer une ou deux poignées de pistaches présente un intérêt nutritionnel intéressant dans la prévention des maladies cardiovasculaires. Elles sont en effet connues pour leurs apports nutritionnels bénéfiques dans l'amélioration des fonctions des vaisseaux sanguins, le contrôle du taux de glycémie dans le sang, ou encore le contrôle du poids, facteurs de prévention de la santé cardiaque", explique Martin Yadrick, ancien président de l'American Dietetic Association.
La méta-analyse a été réalisée à partir de 25 études scientifiques menées entre 1992 et 2007 dans sept pays auprès de 583 adultes âgés de 19 à 86 ans.
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