Une consommation excessive d'oméga 6 associée à un déficit d'oméga 3 favoriserait l'obésité
Publié le 16 juillet 2010 à 14:05
L'association entre une consommation excessive d'acide linoléique (oméga 6) et un déficit en acide alpha-linolénique (oméga 3) favoriserait l'obésité transgénérationnelle, selon les résultats d'une étude menée par des chercheurs du CNRS, de l'INRA et de l'Université de Nice-Sophia Antipolis, publiés ce vendredi 16 juillet. Néanmoins les chercheurs estiment que ces deux acides gras essentiels peuvent se révéler bénéfiques pour la santé s'ils ne sont pas consommés de façon "déséquilibrée".
L'association entre une consommation excessive d'acide linoléique (oméga 6) et un déficit en acide alpha-linolénique (oméga 3) favoriserait l'obésité transgénérationnelle, selon les résultats d'une étude menée par des chercheurs du CNRS, de l'INRA et de l'Université de Nice-Sophia Antipolis, publiés ce vendredi 16 juillet. Néanmoins les chercheurs estiment que ces deux acides gras essentiels peuvent se révéler bénéfiques pour la santé s'ils ne sont pas consommés de façon "déséquilibrée".
Pour parvenir à de telles conclusions, les chercheurs ont soumis quatre générations de souris à un régime alimentaire de type occidental se traduisant par une consommation riche en oméga 6 et pauvre en oméga 3. Verdict, les scientifiques ont découvert une augmentation de la masse adipeuse des sujets sur plusieurs générations, mais également des troubles métaboliques notamment responsables du développement du diabète de type 2.
Les auteurs de l'étude rappellent que la quantité d'oméga 6 consommée dans les pays industrialisés a augmenté de 250% durant les quatre dernières décennies, alors que la quantité d'oméga 3 a chuté de 40%.
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