26 septembre : Journée mondiale de la contraception

Trop de grossesses non désirées

Chaque année, le 26 septembre, est organisée la journée mondiale de la contraception. L’objectif de cette journée est de diffuser un message de prévention afin de réduire le nombre de grossesses non désirées.

Rappelons qu’en France, le pourcentage d’avortements pour 1000 femmes est de 14,5 contre 7,2 en Allemagne.

Un tiers de ces interruptions volontaires de grossesse sont dues à une absence de contraception…

Où en sont les françaises en termes de contraception ?

La contraception orale des françaises est en baisse de 10 % depuis 3 ans. Plusieurs causes expliquent cette diminution :

• l’affaire des contraceptifs oraux de 3^ème génération : les plaintes en justice d’une patiente atteinte d’un AVC après la prise d’un contraceptif oral de 3^ème génération.
• Le déremboursement de ces pilules de 3^ème génération.
• L’affaire Diane 35

Les effets secondaires des pilules de 3^ème génération ont sans doute fait peur aux françaises et avec raison : certes, ces pilules diminuaient les maux de ventre, les tensions dans les seins, mais elles étaient à l’origine de 2 fois plus de phlébites et d’accidents vasculaires que les pilules de 2^ème génération.

Vers quel type de contraception se tournent les françaises ?

Pour remplacer les pilules de 3^ème génération, les françaises se sont tournées vers les pilules de 2^ème génération, mais surtout vers les stérilets (ou dispositifs intra-utérins) dont l’utilisation a doublé depuis 3 ans (un quart des 30 – 34 ans portent actuellement un stérilet).

Les français ont également beaucoup plus recours aux préservatifs, ainsi qu’aux méthodes naturelles (abstinence ou retrait) nettement moins fiables cependant pour ces dernières.