55% des Français limitent leur visite chez le dentiste car ils n'ont pas mal aux dents

Plus d'un Français sur deux (55%) déclarent limiter le nombre de visite chez leur dentiste car ils ne ressentent aucune douleur dentaire, dont 65% chez les Français âgés de 15 à 24 ans, selon une étude réalisée par Presse & Papiers pour l'Association Dentaire Française (ADF), rendue publique mercredi 24 novembre. La peur d'avoir mal pendant la consultation constitue le second facteur de limitation du nombre de visite chez son dentiste (31%), devant la crainte que le spécialiste puisse leur faire des reproches (15%).

L'étude révèle ainsi que seules 41% des personnes interrogées indiquent que leur dernière consultation chez un dentiste remonte à six mois ou moins. En outre, près d'un Français sur deux (49%) avoue que leur dernière visite chez un dentiste était motivée par un contrôle de routine, contre 25% qui évoquent des soins en cours et 16% une urgence.

Autre constat, plus de sept Français sur dix (71%) estiment que le rôle du dentiste consiste uniquement à soigner la bouche et les dents. Ainsi, seuls 50% des sondés considèrent que le dentiste peut jouer un rôle dans le dépistage et la prévention de certains cancers et des migraines, contre 41% qui pensent qu'il peut contribuer à prévenir les troubles alimentaires et 35% les maladies cardiovasculaires.

Néanmoins, 70% des Français considèrent tout de même qu'il est utile de parler de leur état de santé général avec leur dentiste. Selon le panel, il est également important d'évoquer le sujet de l'alimentation avec son dentiste (65%) et celui des interventions chirurgicales à venir (61%).

Dernier point abordé, plus de la moitié des personnes interrogées (52%) estiment que soigner ses dents est important pour son image, contre seulement 38% qui déclarent que la santé bucco-dentaire est un bon indicateur de la santé générale et qu'une bonne hygiène buccale permet d'éviter certaines maladies graves.

Cette enquête a été réalisée en ligne par Presse & Papiers pour l'ADF, entre le 7 et le 12 octobre derniers, auprès d'un échantillon national représentatif de 1.000 Français âgés de 15 ans et plus.