Affaire Furosémide : chou blanc pour les premières investigations
Publié le 12 juin 2013 à 18:30
Les premières investigations de l’ANSM dans l’usine Teva n’ont pas permis d’expliquer l’inversion des comprimés.
Les quatre experts de l’Agence de sécurité du médicament (ANSM) arrivés lundi à Sens n’ont trouvé aucun dysfonctionnement dans l’usine Teva. Leurs investigations ont pris fin mardi soir, tandis que le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire, mercredi 12 juin, pour tromperie aggravée et homicides et blessures involontaires concernant le mauvais conditionnement de boîtes de Furosémide qui pourrait être à l’origine de trois décès et deux hospitalisations.
Marisol Touraine, Ministre de la santé, a déclaré ce mercredi que « cette erreur de conditionnement, qui est rarissime, n'a rien à voir avec le fait que le médicament en question soit un médicament générique ». Elle précise également que Teva est « une entreprise reconnue, premier fabricant de génériques au niveau mondial, il ne s'agit pas de dire les génériques sont de mauvais médicaments ».
Marisol Touraine a souligné que « la France est le seul pays développé dans lequel il y ait une telle inquiétude à l'égard des médicaments génériques ».
Concernant cette affaire, l’ANSM a précisé que les comprimés de furosémide venaient de Hongrie et étaient mis en plaquettes à Sens, tandis que la zopiclone venait d’Espagne !
L’hypothèse d’un acte de malveillance n’est toujours pas écartée, même si, pour l’instant, rien ne permet d’aller dans ce sens.
Enquête à suivre, digne des polars d’Agatha Christie !
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