Alcool, tabac, régimes… de plus en plus de comportements à risque chez les jeunes
Publié le 18 novembre 2013 à 09:00
Les comportements à risque des adolescents ne font qu’augmenter, mettant parfois leur vie en péril !
Une étude de l’Inserm révèle que 9 jeunes sur 10, de 16 à 24 ans, se déclarent en bonne, voire en très bonne santé. Du coup, la santé ne fait pas partie de leurs préoccupations principales. Cependant, selon l’Insee, les comportements à risque des jeunes ne font qu’augmenter depuis 2008, contribuant à réduire leur « capital santé », pouvant même être à l’origine de mort violente par suicide ou accident de la route ou, plus tard, de mort prématurée.
Une consommation d'alcool inquiétante
Parmi ces comportements à risque, l’alcool est considéré comme le plus inquiétant. 54 % des enfants de CM2 (âgé d’environ 10 ans) auraient déjà goûté de l’alcool, quelques gouttes pour certains, mais parfois aussi un verre entier pour d’autres !
Or, comme l’avaient révélé des chercheurs de l’Inserm début 2013, les habitudes prises pendant l’enfance conditionnent la vie future de l’adulte, ce qui sous-entend que la tendance à boire chez l’adulte sera augmentée si la consommation d’alcool a commencé dès le plus jeune âge.
La consommation d'alcool chez l’adolescent prend également de l’ampleur. La moitié des jeunes de 17 ans déclaraient, en 2011, avoir été ivre dans les 12 derniers mois, tandis que 77% avaient bu dans les 30 derniers jours (avec un écart notable entre filles et garçons : 74,2% pour les filles et 79,7% chez les garçons).
Les comportements à risque en hausse
Le tabac fait également partie des comportements à risque chez les jeunes. Seuls 6 % des CM2 auraient déjà touché à la cigarette mais 30 % des jeunes de 17 ans seraient fumeurs (avec plus de 9 cigarettes par jour pour 7,7% d’entre eux).
Les problèmes de régimes sont aussi des comportements à risque. En 2010, une collégienne sur cinq se considérait comme trop grosse et suivait donc un régime. Hélas, ces régimes peuvent avoir des répercussions très graves sur la santé, allant parfois jusqu’à de véritables troubles psychiatriques (environ 5% des femmes de moins de 25 ans présenteraient certains symptômes d’anorexie mentale). Plusieurs études mettent en cause le déséquilibre alimentaire et la diminution du temps de sommeil.
Des comportements sexuels à risque sont également à noter puisqu’il existe une diminution de 10% de la prise de pilules chez les jeunes femmes de 20 à 24 ans, avec 15 % de grossesses non désirées dans cette tranche d’âge et 8% chez les 15-19 ans
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