Allergies au pollen d'ambroisie : le ministère de la Santé donne ses recommandations

En août et septembre, le pollen d'ambroisie provoque des allergies chez les personnes qui y sont sensibles. Le plus souvent, elles se traduisent par des rhinites, conjonctivites et problèmes respiratoires. Le ministère de la Santé, de la Jeunesse et des Sports a rendu publique le 16 juillet 2008 ses mesures de prévention, visant à lutter contre le développement de la plante. Il s'agit de détruire les plants avant la fin juillet, début de la période de floraison.

Comment lutter contre le pollen d'ambroisie ?

Le ministère de la Santé conseille aux particuliers comme aux collectivités, entreprises ou agriculteurs de détruire la plante par arrachage, fauchage ou désherbage chimique.
L'ambroisie pousse majoritairement dans la région Rhône-Alpes, même si elle envahit progressivement les départements voisins des vallées du Rhône et de la Saône. Dans son communiqué, le ministère rappelle que "quelques grains de pollen par mètre cube" suffisent à provoquer une rhinite allergique (écoulement nasal, toux, asthme) chez les personnes sensibles. Le pollen d'ambroisie peut aussi, dans certains cas, provoquer de l'urticaire ou de l'eczéma. Un risque très élevé puisque, selon les zones touchées, "6 à 12% de la population exposée au risque" serait allergique à l'ambroisie.
L'ambroisie se trouve principalement sur les terrains nus comme les bordures de routes, terre-pleins d'autoroute, sols perturbés, chantiers, etc. Elle colonise aussi certaines cultures : colzas, céréales, tournesol, etc.
Le ministère de la Santé, la Drass Rhône-Alpes et la Ddass de l'Isère organiseront un colloque sur le sujet, ouvert aux partenaires impliqués, le 21 novembre 2008 à Aix-les-Bains.

Pour en savoir plus sur l'ambroisie

• Drass de Rhône-Alpes, www.ambroisie.info
• Réseau national de surveillance aérobiologique, www.pollens.fr
• Association française d'étude des ambroisies (Afeda)