L’aspirine contre les cancers du foie
Publié le 02 janvier 2013 à 05:00
Une nouvelle étude montre que l’aspirine réduit les cancers du foie.
Le Journal of the National Cancer Institute a fait paraître une étude qui suggère que l’aspirine et autres anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), protègent du cancer du foie. Les effets ne seraient pas marginaux, ce qui laisse à penser que ces molécules pourraient gagner des indications supplémentaires en cancérologie.
L’effet préventif de l’aspirine a été largement documenté dans le cancer colorectal en premier, mais aussi pour l’œsophage, l’estomac, les voies biliaires, le sein et la survenue de métastases en cas de cancer connu. Une analyse ayant portée sur 77 540 participants a démontré une mortalité par cancer en baisse de 15 % avec un bénéfice dès 3 ans à fortes doses (≥300mg/jour) et après 5 cinq ans (≤ 300mg/jour).
Une autre grande étude américaine, portant sur 300 000 sujets âgés de 50 à 71 ans suivis pendant plus de dix ans, montre que les AINS, dont l’aspirine, diminue de 41 % la survenue d’un cancer du foie et de 45% la mortalité par maladie du foie. L’aspirine semblerait avoir un effet protecteur plus important que les autres AINS.
L’aspirine comme protecteur des cancers du foie pourrait donc trouver sa place, car, hormis le vaccin contre l’hépatite B et, espérons-le contre l’hépatite C, les facteurs de risque tels que l’obésité et l’alcoolisme sont difficiles à contrôler.
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