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Avoir mal ou pas : une question de gène

Publié le 28 août 2008 à 00:00

(Relaxnews) - Une étude menée par des chercheurs de Singapour montre que la perception de la douleur est génétique. Ces recherches qui seront publiée dans le numéro de septembre d'Anesthesiology, s'est portée sur 588 femmes qui ont subi une césarienne. En comparant les doses d'anti-douleur données aux femmes après l'opération à leur capital génétique, les scientifiques ont remarqué que toutes n'étaient pas égales face à la douleur.

(Relaxnews) - Une étude menée par des chercheurs de Singapour montre que la perception de la douleur est génétique. Ces recherches qui seront publiée dans le numéro de septembre d'Anesthesiology, s'est portée sur 588 femmes qui ont subi une césarienne. En comparant les doses d'anti-douleur données aux femmes après l'opération à leur capital génétique, les scientifiques ont remarqué que toutes n'étaient pas égales face à la douleur.


Après avoir analysé le sang des participantes, les chercheurs les ont classées en trois groupes. Ceux-ci correspondaient à la forme de leur gène recevant les opioïdes, tels que la morphine. La journée suivant leur césarienne, les participantes ont reçu plus ou moins de morphine en fonction de leur ressenti de la douleur. Leurs réactions et leur état de santé ont été suivis par les médecins. Le résultat le plus marquant est la différence de sensibilité à l'anti-douleur prescrit correspondant aux différents types génétiques. Le groupe qui a eu besoin du moins de morphine a contrairement été celui qui a le plus ressenti de nausées.

Selon les chercheurs, cette étude est un premier pas pour connaître toutes les variations génétiques nécessitant un traitement adapté face à la douleur. Cela pourrait aboutir à une approche personnalisée du traitement en fonction du capital génétique du patient.

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