Bientôt 2 cancers sur 3 pourront être guéris

Chaque année 355 000 nouveaux cas de cancers sont diagnostiqués et 150 000 personnes en meurent : des chiffres qui font peur.

Une maladie très redoutée

Selon un sondage effectué par la Fondation Arc, le cancer est la pathologie que redoutent le plus les français : 57 % de nos concitoyens en ont peur contre 19 % pour la maladie d’Alzheimer, 8 % pour le sida et 8 % pour les maladies cardio-vasculaires.

Plus de 7 français sur 10 pensent qu’ils auront un jour le cancer, et même si 91 % des français savent que l’on guérit davantage de cancers qu’il y a 20 ans, peu d’entre eux imaginent qu’en réalité on guérit 1 cancer sur 2 (55 % des français pensent qu’on n’en guérit qu’un sur 3).

5 innovations pour guérir 2 cancers sur 3

A l’occasion de cette journée mondiale contre le cancer, la Fondation Arc lance une campagne d’information sur son site www.innovationcancer.org. Cette campagne met en scène 5 innovations majeures qui pourraient sauver 40 000 vies de plus chaque année dans moins de 10 ans, et ainsi guérir 2 cancers sur 3 au lieu de 1 sur 2 actuellement.

Quelles sont ces 5 innovations ?

• Détecter plus tôt pour mieux guérir, en appuyant sur l’importance des dépistages (cancer colorectal, du col de l’utérus ou du sein) : un cancer colorectal détecté au stade I a 87 % de chance de guérison, pourcentage qui tombe à 66 % quand les ganglions proches du côlon sont touchés et à 20 % quand des métastases se sont propagées dans des organes distants.
• Augmenter les thérapies ciblées qui sont des traitements qui visent uniquement les cellules cancéreuses sans toucher aux cellules saines, ce qui entraîne une meilleure efficacité et moins d’effets secondaires.
• Développer l’immunothérapie en renforçant l’action du système immunitaire des malades contre les tumeurs afin que les globules blancs puissent contribuer à éradiquer les cellules cancéreuses.
• Améliorer la chirurgie de pointe afin d’avoir des gestes chirurgicaux plus précis, d’étendre les opérations aux patients atteints de métastases et d’améliorer la qualité de vie des patients en limitant les complications post-opératoires.
• Big data : les chercheurs et les médecins ont développé de nouveaux outils informatiques qui permettent de séquencer l’ADN et de déterminer les anomalies qui caractérisent les cellules cancéreuses pour mieux comprendre les mécanismes qui conduisent à la formation des tumeurs. Cela permet de choisir un traitement optimal adapté à la maladie.