Dépistage du cancer du sein par le souffle
Publié le 24 mars 2014 à 08:22
Une vraie révolution dans le dépistage du cancer du sein : il suffira bientôt de souffler dans un tube !
Terminé, les mammographies… bientôt, il suffira de souffler dans un tube pour dépister un cancer du sein.
Un test de dépistage appelé « Breathlink »
Cela ne fait pas partie des probabilités futures en expérimentation… En effet, ce test existe déjà en Europe. Il est actuellement commercialisé sous le nom de Breathlink, et son efficacité est en étude.
Récemment, un essai clinique réalisé sur 250 femmes a montré que Breathlink avait permis d’identifier avec précision (79 %) les femmes atteintes d’un cancer du sein. Ces résultats sont comparables à un dépistage par mammographie.
Quelles différences existe-t-il entre le Breathlink et la mammographie ?
Breathlink analyse, en moins de 6 minutes, la présence de marqueurs spécifiques des cellules cancéreuses du sein dans le souffle des patientes. Ces marqueurs sont des composés organiques volatils issus d’une augmentation du stress oxydatif et de l’induction du cytochrome p450.
C’est ce qui le différencie de la mammographie : « La principale différence étant que la mammographie détecte des anomalies anatomiques, alors que le test respiratoire met en évidence des anomalies biochimiques ».
La mammographie va-t-elle être définitivement abandonnée ?
Des résultats négatifs au Breathlink signifient que la femme a plus de 99,9% de chance de n’être pas atteinte de cancer du sein.
Un résultat positif n’implique pas forcément que la patiente soit atteinte d’un cancer du sein mais qu’elle est à plus fort risque pour en développer un. Une mammographie sera alors nécessaire pour confirmer le diagnostic.
Le Breathlink pourrait donc être un outil majeur
En étant utilisé avant la mammographie, il permettrait d’éviter, dans la majeure partie des cas, un examen stressant pour les femmes, mais aussi coûteux pour la société.
Il permettrait peut être aussi d’augmenter le nombre de femmes qui effectueraient un dépistage du cancer du sein, améliorant ainsi les chances de guérison.
- Publicité -
- Publicité -