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Cancer de la gorge : le sexe serait plus dangereux que le tabac !

Publié le 10 juin 2013 à 03:00

Les cancers de la gorge ont énormément progressé en 30 ans, et notamment chez les personnes ayant des rapports buccogénitaux.

Saviez-vous que l’acteur Mickael Douglas a estimé que son cancer de la gorge pourrait être dû à sa sexualité ?

 

C’est ce que semblerait confirmer l’étude publiée par les centres fédéraux américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC) qui montre, qu’aux Etats-Unis et dans les pays d’Europe du Nord, une lente épidémie de cancers de la voie buccale est provoquée par des papillomavirus transmis sexuellement.

 

Ce type de cancer oropharyngé serait en augmentation du fait d’infections provoquées par les papillomavirus transmis lors de relations oro-génitales « chez des sujets devenus sexuellement actifs très jeunes et ayant eu de multiples partenaires » expliquent les auteurs de l’étude. Un médecin qui travaille depuis 15 ans sur cette question a constaté qu’une personne ayant des rapports buccogénitaux avec plus de 6 partenaires dans sa vie multiplie par huit le risque de développer un cancer oropharyngé. Ce médecin précise qu’il s’agit d’études observationnelles qui doivent être confirmées par d’autres recherches.

 

Selon les observations américaines, les personnes infectées par ce virus, notamment la souche HPV-16 (Human Papillomavirus), auraient un risque 32 fois supérieur à celui du reste de la population, de développer un cancer oropharyngé. Constatation inquiétante car ce risque est supérieur à celui du tabac ou de l’alcool.

 

Autre exemple, à Stockholm, l’incidence du cancer de l’amygdale résultant d’une infection à papillomavirus a été multipliée par sept en trente ans, ce qui représente maintenant un tiers des cancers de la cavité buccale.

 

En prévention, il existe actuellement un vaccin préconisé chez les jeunes filles pour éviter les problèmes de cancers de col de l’utérus (ce vaccin protège contre 4 souches de papillomavirus responsables de 70% des cas de cancers du col). Ce vaccin devrait pouvoir être utilisé également chez l’homme pour limiter les cancers oropharyngés ; en effet, comme le précise le Dr Gillison, « il est raisonnable d'extrapoler et d'espérer que le vaccin pourrait réduire l'incidence de ces cancers mais nous n'avons pas les données pour pouvoir affirmer qu'une vaccination peut empêcher l'infection par ces virus ».

 

Rassurez-vous cependant, le risque absolu de développer un cancer bucco-pharyngé reste faible, et, de plus, ce type de cancer, s’il est traité tôt, est très souvent guérissable (90% des malades survivent à 5 ans).

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