Cancer de la prostate : la calvitie augmente les risques
Publié le 29 septembre 2014 à 10:00
Un front qui se dégarnit ainsi que l’apparition d’une tonsure sembleraient être des facteurs de risque de développer un cancer agressif de la prostate.
40 % de risque en plus
Une équipe du National Cancer Institute (USA) a réalisé une étude, parue le 15 septembre dernier dans le Journal of Clinical Oncology, qui établit un lien entre un début de calvitie (front qui se dégarnit, début de tonsure) et le risque de développer un cancer agressif de la prostate.
Pour parvenir à ces résultats, les auteurs de l’étude ont suivi 39 070 hommes. Chaque participant a répondu à un questionnaire concernant sa calvitie (début d’apparition de celle-ci ainsi que son évolution).
Au cours de l’étude, 1 138 ont développé des cancers de la prostate, dont 50 % étaient des cancers agressifs (c’est-à-dire de mauvais pronostic avec une croissance rapide de la tumeur).
Résultats : Les hommes présentant un début de tonsure et une calvitie en haut du front ont 40 % plus de risque de développer un cancer agressif de la prostate que les autres. Aucun autre lien n’a été établi avec les autres types de calvitie.
Mécanismes physiologiques communs
Même si un tel lien avait déjà été évoqué, les auteurs de l’étude restent prudents, estimant que d’autres études doivent être faites sur une population plus large.
Toutefois, les scientifiques ont déjà émis une première hypothèse pour expliquer ce lien : le bulbe pileux et le cancer de la prostate ont tous deux un lien avec le niveau d’androgènes (hormones masculines) et leurs récepteurs.
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