Capsule vibrante, un nouveau traitement contre la constipation chronique
Publié le 04 septembre 2014 à 14:00
De nombreuses personnes sont victimes de constipation chronique, sans, hélas, pouvoir trouver un traitement qui soit parfaitement efficace. Une petite capsule vibrante pourrait peut-être bientôt leur changer la vie.
La constipation, une gêne au quotidien
On parle de constipation lorsque la fréquence des selles est inférieure à 3 fois par semaine. La constipation est souvent accompagnée de maux de ventre, de ballonnements…
Très souvent une bonne hygiène de vie (alimentation riche en fibres, hydratation suffisante, activité physique…) permet de résoudre les problèmes de constipation.
Parfois cependant, certaines personnes sont obligées de prendre des traitements médicamenteux régulièrement, voire quotidiennement. Cependant, ces traitements entraînent souvent des effets secondaires désagréables (irritation de l’intestin, ballonnements…) qui peuvent entraîner l’arrêt du traitement.
Et si on avalait une capsule munie d’un petit moteur
Pour lutter contre la constipation chronique, une équipe de chercheurs israéliens a présenté, en mai dernier à Chicago, une petite capsule vibrante (Digestive Disease Week) qui pourrait constituer une nouvelle option thérapeutique.
Cette capsule vibrante, fabriquée en matériaux biocompatibles, mesure environ 1 cm sur 2 cm et est munie d’un petit moteur programmé qui se met en marche 6 à 8 heures après son absorption. La vibration se met donc en route lorsque la capsule se trouve dans l’intestin. Les vibrations permettent une stimulation mécanique des contractions intestinales, favorisant ainsi le transit et l’évacuation des selles.
Une étude préliminaire a été effectuée sur 26 personnes souffrant de constipation chronique : ces patients n’ont pris aucun traitement laxatif durant 2 semaines, mais ont avalé une capsule vibrante 2 fois par semaine.
Résultats : la capsule a permis un doublement des mouvements intestinaux spontanés ainsi qu’une diminution de certains symptômes comme la difficulté d’exonération (évacuation des selles) ainsi qu’une baisse des problème d’exonération incomplète. De plus, les effets indésirables ont été notifiés comme minimaux.
Une nouvelle étude est déjà planifiée pour vérifier ces résultats.
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