Combattre les rhumatismes grâce à une bonne alimentation

Un français sur trois souffre de rhumatismes !

En France, 20 millions de personnes souffrent de rhumatismes ; cela représente un énorme problème de santé publique.

On entend par rhumatismes, tout ce qui touche l’appareil locomoteur, c’est-à-dire les articulations, les muscles, les os, les tendons, les ligaments. Le terme rhumatisme regroupe en fait de nombreuses maladies : l’arthrose, la polyarthrite rhumatoïde, la spondylarthrite ankylosante, mais aussi certaines douleurs dorsales.

La polyarthrite rhumatoïde

Elle se caractérise par une atteinte de plusieurs articulations avec douleur, sensibilité et gonflement au niveau de ces articulations. Les mains, les poignets et les genoux sont le plus souvent touchés, mais d’autres articulations peuvent être atteintes, comme les épaules, la nuque, les coudes, les pieds, les chevilles, les hanches et les mâchoires. Il existe des formes plus ou moins sévères de polyarthrite rhumatoïde, avec, dans les formes légères des périodes de rémission, et dans les formes graves de grandes difficultés pour marcher ou pour utiliser ses mains.

L’arthrose

Elle résulte d’une dégradation du cartilage qui recouvre l’extrémité des os au niveau des articulations. Cette dégradation peut aller jusqu’à la disparition complète du cartilage : les os se touchent alors, des raideurs, voire des blocages, apparaissent.

L’arthrose est la première cause de handicap en France (avec 6 millions de personnes touchées).

La spondylarthrite ankylosante

Cette maladie évolue par poussées et atteint principalement la colonne vertébrale au niveau des ligaments. Peu à peu la colonne vertébrale se déforme avec un enraidissement progressif de celle-ci pouvant même aller jusqu’à une ankylose complète (le malade perd toute sa mobilité). D’autres articulations peuvent être atteintes, notamment le bassin, les pieds, entraînant divers troubles avec douleurs associées.

Ces maladies, très douloureuses, évoluent généralement par poussées inflammatoires, et les traitements médicamenteux consistent très souvent à prendre des médicaments anti-inflammatoires sur de longues périodes.

Traiter les rhumatismes par une alimentation adaptée

L’idée d’un régime anti-rhumatismes est de favoriser les aliments qui vont, soit protéger le cartilage, soit avoir des vertus anti-inflammatoires, mais également d’éviter les aliments ayant des propriétés inflammatoires.

Attention toutefois : ce régime ne guérit pas mais permet d’améliorer la qualité de vie du patient.

Les conseils alimentaires

Pour régénérer le cartilage, il faut augmenter les quantités de cuivre consommées: on peut trouver le cuivre dans le cacao ou le soja, mais aussi dans les crustacés (moules, huîtres…).

Plus on consomme de sélénium, moins on a de douleurs articulaires : on peut en trouver dans les œufs, les rognons, le raisin et les huîtres.

Lutter contre l’inflammation c’est, soit prendre des médicaments anti-inflammatoires, soit consommés des aliments ayant des propriétés anti-inflammatoires. On sait aujourd’hui que les omégas 3 ont la propriété de stimuler dans notre organisme des substances anti-inflammatoires. Ces omégas 3 se trouvent notamment dans les huiles à base de colza, de noix (ou dans les huiles combinées), mais aussi dans les poissons gras (maquereaux, saumon, sardines), ainsi que dans certains feuillages imperméables à l’eau comme les artichauts.

Au contraire, les omégas 6 stimulent  les substances qui inflamment le corps. Ces omégas 6 se trouvent essentiellement dans les viandes, les produits laitiers gras, les charcuteries (en fait, tout ce qui contient de mauvaises graisses).

Autres précautions pour lutter contre les rhumatismes

Tout d’abord, ne pas manger trop salé (charcuterie, fromage, produits fumés, préparations industrielles) ; en effet, plus on mange salé, plus l’organisme retient l’eau, plus ça gène pour la mobilisation des articulations.

Ensuite, ne pas prendre trop de poids : le poids pèse sur les articulations et augmente leur usure favorisant ainsi les douleurs et les rhumatismes.

En adaptant son alimentation, on peut obtenir une amélioration des symptômes en 2 à 3 semaines.