Comment se sortir d’un torticolis rapidement

Comment apparaît un torticolis ?

Le torticolis est le plus souvent dû à la rétraction du muscle sterno-cléido-mastoïdien. Ce muscle, attaché au sternum, aux clavicules et à l’os temporal du crâne, joue un rôle dans la rotation et les mouvements du cou. Le torticolis est une contracture musculaire qui s’apparente à une crampe.

Il existe plusieurs sortes de torticolis :

Le torticolis bénin

Le plus courant, que l’on découvre au réveil. Il s’accompagne d’une contraction musculaire au niveau du cou et de douleurs à chaque mouvement de la tête. Souvent, le trapèze, muscle qui va de la nuque au bas du dos, est impliqué (dans ce cas les mouvements de bras peuvent être difficiles).

Le torticolis spasmodique 

Il intervient brusquement et provoque de fortes contractions musculaires très douloureuses qui entraînent un fléchissement de la tête sur le côté. Ces spasmes peuvent être intermittents ou permanents.

Le torticolis congénital

Il affecte les bébés et touche 4 enfants sur 1000. Il est causé par une position particulière de l’enfant dans l’utérus ou à la suite d’un accouchement difficile (qui entraîne un étirement trop important des muscles du cou). Il faut être très vigilant pour ce type de torticolis car le muscle peut être endommagé, ce qui peut aboutir à une déformation du crâne.

Le torticolis symptomatique ou chronique

Ce torticolis est la conséquence d’un facteur particulier. Soit un facteur infectieux (infection dentaire ou de la gorge par exemple), soit un facteur traumatique (accident) qui peut parfois expliquer un torticolis récurrent, soit un facteur neurologique (comme le nystagmus qui provoque des saccades oculaires).

Le torticolis consécutif à de l’arthrose cervicale 

En effet, l’arthrose cervicale peut entraîner des torticolis, notamment chez les femmes de plus de 35 ans ou ménopausées.

Les femmes sont plus touchées que les hommes par les problèmes de torticolis. Ceci s’explique facilement notamment par le fait de porter des sacs à mains, parfois lourds, qui exercent une tension, souvent longue, sur le cou. Chez les jeunes mamans également le torticolis apparaît à force de porter bébé trop souvent dans les bras.

Comment traiter un torticolis ?

Les traitements classiques

Ils consistent à mettre le cou au repos, avec éventuellement l’utilisation d’un collier cervical.

L’utilisation de la chaleur (bouillote, linge chaud) atténue très souvent la douleur. N’hésitez pas à mettre une écharpe ou un foulard (même à l’intérieur) pour garder votre cou au chaud.

Le paracétamol ou l’aspirine permettent d’atténuer la douleur.

Lorsque le torticolis persiste, il sera nécessaire de consulter un médecin. Il vous prescrira des anti-inflammatoires, des antidouleurs et des myorelaxants. Lorsque le torticolis récidive régulièrement, la consultation médicale s’imposera également afin de trouver le facteur qui peut être à l’origine du torticolis (infection, arthrose cervicale…).

Les traitements doux

L’utilisation d’huiles essentielles en massage permet généralement de soulager rapidement un torticolis. Ainsi, on pourra utiliser 2 gouttes  d’huile essentielle de gingembre et 2 gouttes d’huile essentielle de lavandin diluées dans de l’huile de calophylle, à raison de 2 ou 3 massages par jour.

Des bains chauds avec des huiles essentielles relaxantes (lavandin, lavande, petit grain de bigaradier) permettront de détendre les muscles.

En homéopathie, la souche Actaea racemosa 9CH à raison de 5 granules 3 fois par jour sera très efficace sur les torticolis.

D’autres traitements sont possibles en cas de torticolis importants ou récidivants :

• l’injection de toxine botulique : évidemment pas dans un but esthétique, mais pour permettre un effet sédatif et décontracturant transitoire.
• l’intervention chirurgicale : si la gêne est considérable, il est possible de sectionner les nerfs sensitifs des muscles cervicaux touchés.

Quelques mesures de précaution pour éviter les torticolis

• Privilégiez un matelas et des oreillers fermes.
• Travaillez la tête bien droite, avec les accessoires que vous utilisez à portée de mains. Attention également à votre posture face à un ordinateur (hauteur de l’écran et hauteur du siège).
• Vérifiez votre vue et envisagez les lunettes si nécessaire pour ne pas tendre le cou pour lire.
• Evitez les courants d’air.