AVC : les femmes sont plus touchées que les hommes
Publié le 13 février 2014 à 08:44
Pour la première fois, l’Association Américaine du cœur émet des recommandations pour la femme qui semble avoir plus de risques d’accident vasculaire cérébral que l’homme.
C’est la première fois que des recommandations sur l’accident vasculaire cérébral (AVC) viennent d’être publiées pour les femmes par l’Association Américaine du cœur. En effet, les femmes sont plus à risque de faire un AVC que les hommes et semblent également moins bien récupérer après un accident vasculaire cérébral.
Les femmes et l'AVC
L’AVC représente la troisième cause de mortalité chez la femme derrière les maladies cardio-vasculaires et le cancer (alors qu’elle n’est que la cinquième chez les hommes). Pour rappel, un accident vasculaire cérébral se produit lorsqu’un vaisseau du cerveau est obstrué par un caillot ou lorsqu’un vaisseau cérébral éclate (entraînant la destruction d’une partie des tissus cérébraux).
Cheryl Bushnell, professeur de neurologie, responsable du groupe d’expert ayant rendu ces résultats, révèle que les femmes ont plus de facteurs de risques pouvant les exposer à un accident vasculaire cérébral. Les migraines, le diabète, la dépression, l’arythmie cardiaque font partie de ces facteurs auxquels s’ajoutent les risques spécifiques liés à la grossesse et à la prise d’hormones comme les pilules contraceptives.
Tenant compte de tous ces facteurs de risque, les recommandations de l’Association Américaine du cœur sont donc les suivantes :
- faire un contrôle régulier de sa tension artérielle, surtout en cas de prise de contraceptif oral
- pour les femmes enceintes ayant une tension élevée, il est fortement recommandé de la faire baisser
- les femmes ayant très souvent des migraines doivent arrêter de fumer pour éviter d’amplifier les risques d’AVC.
Le rapport notifie également que les femmes récupèrent beaucoup moins bien après un AVC. Trois mois après un accident vasculaire cérébral, les femmes ont davantage de problèmes de douleurs ou de mobilité, mais aussi des soucis de dépression et d’anxiété plus accentués que les hommes.
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