Ebola : faut-il céder à la panique ?

Un désastre humanitaire

En Afrique, le désastre humanitaire concernant Ebola se poursuit. On dénombre aujourd’hui près de 3 500 morts dans plusieurs pays parmi lesquels le Libéria, la Sierra Leone et la Guinée sont les plus touchés.

En tout, on approche des 7 500 cas de fièvre Ebola dans cette région africaine depuis le début de l’année  2014. On n’avait pas connu d’épidémie aussi grave depuis l’apparition du virus en 1978.

En France, les autorités se veulent rassurantes : François Hollande et Marisol Touraine rappellent qu’au niveau européen, malgré l’incident espagnol, la propagation du virus est "hautement improbable".

De plus, une trentaine de lits répartis dans 12 hôpitaux spécialisés sont prêts à accueillir d’éventuels malades.

Le Ministère de la santé déconseille toutefois fortement les voyages vers les pays touchés.

Rappels sur le mode de transmission du virus Ebola

Il est important de rappeler que le virus Ebola ne se transmet pas par voie aérienne, comme la plupart des virus, mais par contact direct avec le sang, les liquides biologiques ou les secrétions (sueur, salive).

La période d’incubation varie de 2 à 21 jours et les patients ne sont pas contagieux durant tout le temps d’incubation. Ils ne le deviennent que lorsque les symptômes se manifestent.

Les symptômes apparaissent brutalement et se présentent sous forme de fièvre élevée (supérieure à 38°C), de douleurs musculaires, de maux de tête et de grande fatigue. Suivent ensuite des vomissements, des diarrhées, une éruption cutanée puis une insuffisance rénale et hépatique avec parfois des hémorragies internes et externes sévères pouvant entraîner le décès du malade.

Pour plus de renseignements, un numéro a été mis en place : 0 800 13 00 00.