Et si mon mal de dos venait aussi de mon assiette ?

Le cercle vicieux des traitements médicamenteux

Mal au dos, au genou, aux cervicales ? On nous prescrit immédiatement des produits pharmaceutiques pour calmer la douleur. Et si celle-ci persiste malgré les traitements médicamenteux, IRM ou radios prennent le relai avant le rendez-vous chez le rhumatologue qui finit souvent par faire des infiltrations.

Pourtant personne, jamais personne, ne pense à établir la moindre relation entre les douleurs de dos ou des articulations et ce qui entre chaque jour dans le corps, et même plusieurs fois par jour : l’alimentation.

Des mauvaises graisses à l’origine de nos douleurs

Gilles Bacigalupo, masseur kinésithérapeute, s’est toutefois posé la question en constatant la présence d’adhérences graisseuses sur le dos de personnes qu’il massait lors de consultations dans son cabinet.

Il s’est alors interrogé sur la qualité des graisses en fonction de l’alimentation, sur la circulation et les blocages de ces graisses qui glissent ou résistent sous ses doigts.

Il a alors constaté que les douleurs étaient souvent liées à des problèmes de mauvaises graisses dans notre organisme.

Des graisses fluides indispensables

En effet, pour que l’organisme fonctionne correctement, les graisses contenues dans nos tissus doivent être suffisant fluides pour nettoyer notre corps de toutes les toxines : les graisses emprisonnent les toxines et déchets de l’organisme et les emmènent lentement vers le côlon pour les éliminer.

Si nous absorbons de mauvaises graisses, celles-ci deviennent moins fluides et commencent à former des adhérences. Et le problème, c’est que ces adhérences ne sont pas sans conséquence.

Lorsque les graisses durcissent et se mettent à faire bloc, elles exercent une pression sur les corpuscules de Pacini, des capteurs sensitifs qui se trouvent au milieu des graisses, et qui sont sensibles à la pression. Si trop de pression est exercée sur ces corpuscules, ils envoient un message à la moelle épinière. Celle-ci va alors répondre par un ordre de contraction du muscle de la zone en question.  Résultat immédiat : douleur !

Et le pire, c’est que si ces adhérences graisseuses sont bien installées, la pression sur les corpuscules de Pacini devient permanente, entraînant une contraction permanente du dos, à l’origine de douleurs chroniques.

Lumbago, torticolis… ne sont donc pas des pathologies dues à de faux mouvements, mais bien à la détérioration du tissu graisseux due à l’accumulation de mauvaises graisses non fluides.

Des solutions à court, moyen et long terme

Gilles Bacigalupo nous explique ensuite les solutions pour se débarrasser de ces douleurs sans être obligé de passer des mois sous anti-inflammatoires.

Les solutions à court terme consistent à libérer le tissus cutané, c’est-à-dire à faire disparaître les adhérences hypodermiques profondes afin de soulager les terminaisons nerveuses cutanées de la pression qui les écrase : cela supprime les messages envoyés à la moelle épinière et la réponse réflexe des muscles, source de souffrance. Pour cela, il existe les massages ou l’ostéopathie.

Mais l’ostéopathie et les massages ne sont pas suffisants pour résoudre définitivement tous les problèmes liés aux mauvaises graisses : ces 2 techniques n’agissent qu’à court et moyen terme : elles libèrent le tissu graisseux détérioré mais elles ne transforment pas les mauvaises graisses en bonnes graisses.

La solution à long terme reste, indéniablement, une bonne hygiène de vie pour que, petit à petit, les bonnes graisses fluides viennent se substituer aux mauvaises graisses !

Vous avez mal au dos ou au genou ? Un livre à ne pas manquer

Pour mieux comprendre la relation entre le mal de dos (ou tout autre douleur) et l’alimentation, n’hésitez pas à vous plonger dans le livre de Gilles Bacigalupo « Mal de dos, mal de bouffe ».

« Mal de dos, mal de bouffe » de Gilles Bacigalupo, aux Editions du Rocher – 18,50 €