Fièvre Ebola : un virus contagieux et mortel qui inquiète les autorités
Publié le 24 mars 2014 à 15:29
Le Sud de la Guinée est touché, depuis le mois de janvier, par le virus mortel de la fièvre Ebola.
L’ambassade de France a conseillé aux français de ne pas se rendre dans les zones du sud de la Guinée, ni dans le nord du Libéria proche de la frontière pour éviter une contamination par la fièvre Ebola, un virus mortel.
Des fièvres hémorragiques le plus souvent mortelles
Le virus Ebola entraîne de fortes fièvres subites, des douleurs musculaires, des maux de tête, une irritation de la gorge ainsi qu’une intense faiblesse.
A ces symptômes succèdent diarrhée, vomissements, éruptions cutanées, insuffisance hépatique et rénale, puis dans certains cas des hémorragies externes et internes.
Ce virus, transmis par les chauves-souris, survient surtout en Afrique de l’ouest et centrale.
Il n’existe, à ce jour, aucun vaccin, ni traitement pour éviter ou soigner cette maladie.
61 morts depuis le mois de janvier
La Guinée a enregistré depuis le mois de janvier 87 cas suspects de fièvre hémorragique virale dont 61 décès, essentiellement dans le sud du pays.
Le week-end dernier, les autorités ont craint une extension de l’épidémie à Conakry, la capitale du pays, après avoir enregistré 3 cas suspects.
Fort heureusement, après des analyses à l’Institut Pasteur, les résultats ont été rendus dans la nuit du 23 au 24 mars : la fièvre hémorragique qui sévit à Conakry n’est pas due au virus Ebola. Cette fièvre est de nature inconnue et reste à déterminer.
Seules des mesures d’hygiène peuvent empêcher la propagation
Le virus Ebola se transmet par contact direct avec les liquides biologiques, le sang ou les tissus des sujets infectés.
L’Unicef a d’ores-et-déjà envoyé 5 tonnes de médicaments et d’équipements médicaux pour protéger le personnel médical et les malades. Des spécialistes de l’hygiène et de l’assainissement sont également déployés.
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