Vendredi 25 avril 2014 : Journée mondiale contre le paludisme

Plus de 600 000 morts par an

Le paludisme tue... Il tue énormément... Il tue encore beaucoup trop !  627 000 personnes sont mortes en 2013 (soit presque 3 000 personnes par jour) en Afrique subsaharienne à cause de cette maladie. Les personnes les plus touchées sont les enfants de moins de 5 ans.

En 2013, 40 % de la population mondiale était exposée au paludisme dans 97 pays différents.

Le paludisme : qu’est-ce-que c’est ?

Le paludisme, encore appelé malaria, est provoqué par des parasites du genre Plasmodium.

Ces parasites sont transmis à l’homme par les piqûres de certains moustiques femelles du genre anophèle.

Les personnes infectées par le paludisme ne présentent pas forcément des symptômes tout de suite, tout dépend de la souche de Plasmodium : la période d’incubation peut aller de 4 jours à un an.

Lorsque les symptômes apparaissent, ils se présentent généralement sous forme de forte fièvre, vomissements, douleurs abdominales, pression artérielle basse, maux de tête.

En principe, si le paludisme est détecté tôt, il se guérit totalement. Pourtant, certains Plasmodiums peuvent rester en dormance très longtemps dans les cellules du foie, puis, se réactiver, tout à coup, après des années.

Une journée mondiale du paludisme : pour quoi faire ?

Cette journée permet de rappeler à la population générale les dégâts causés par le paludisme et le nombre encore beaucoup trop élevé de morts dus à cette maladie.

Cette journée permet aussi de trouver des fonds auprès de nouveaux donateurs, de poursuivre les investissements et de maintenir les engagements politiques en faveur de la lutte contre le paludisme.

Les dons récupérés sont extrêmement importants puisqu’ils permettent :

• De payer les médicaments antipaludéens pour aider les pays où le paludisme est endémique,
• De favoriser le développement de nouveaux médicaments efficaces,
• D’organiser la distribution de moustiquaires pour protéger les populations touchées,
• De mettre en place des programmes d’éducation des populations locales pour les inciter à utiliser les moustiquaires, mais aussi pour leur apprendre à détecter les premiers symptômes du paludisme afin d’instaurer un traitement rapidement.

D’énormes progrès sont encore à faire pour faire reculer cette maladie qui tue encore tant de monde !

Pour en savoir plus :

Organisation mondiale de la santé : Journée de lutte contre le paludisme