La découverte d'un gène pourrait permettre de diminuer la fréquence des épisodes migraineux
Publié le 28 septembre 2010 à 00:00
(Relaxnews) - Des chercheurs de l'Université de Montréal ont mis en évidence un nouveau gène, associé à une forme courante de migraine, qui pourrait favoriser la baisse de la fréquence des épisodes migraineux. Publiés dans Nature Medicine dimanche 26 septembre, ces travaux montrent qu'une mutation dans le gène "KCNK18" pourrait bloquer la fonction d'une protéine, "TRESK", jouant un rôle indispensable dans la communication entre les cellules nerveuses.
(Relaxnews) - Des chercheurs de l'Université de Montréal ont mis en évidence un nouveau gène, associé à une forme courante de migraine, qui pourrait favoriser la baisse de la fréquence des épisodes migraineux. Publiés dans Nature Medicine dimanche 26 septembre, ces travaux montrent qu'une mutation dans le gène "KCNK18" pourrait bloquer la fonction d'une protéine, "TRESK", jouant un rôle indispensable dans la communication entre les cellules nerveuses.
L'identification de ce nouveau gène pourrait permettre de réduire non seulement la fréquence, mais également la sévérité des épisodes migraineux chez les personnes souffrant de céphalées récurrentes, à savoir des douleurs unilatérales ou généralisées au niveau du crâne.
Pour parvenir à leurs résultats, les chercheurs canadiens ont comparé l'ADN de patients migraineux à celui de personnes en bonne santé. Résultat, les scientifiques ont découvert une mutation du gène associé à la migraine chez tous les membres d'une même famille sujets à des épisodes migraineux.
La mutation de ce gène spécifique serait responsable de la production d'une "forme tronquée" de la protéine "TRESK" qui provoquerait une altération de l'activité électrique des cellules. Ainsi, les chercheurs ont identifié la présence de cette protéine dans certaines structures neuronales associées à la migraine telles que les ganglions de Gasser.
"Ces résultats sont extrêmement importants car l'activation des neurones du ganglion de Gasser joue un rôle capital dans l'apparition des migraines. Or, l'activation accrue de ces neurones pourrait fort bien augmenter le risque de crise migraineuse. (...) Les résultats de notre étude nous permettent de penser que la stimulation pharmacologique de l'activité TRESK pourrait contribuer à réduire la fréquence et la sévérité des épisodes migraineux, quelle que soit leur origine", précise le principal auteur de l'étude.
- Publicité -
- Publicité -