L’Académie de médecine appelle au don post-mortem de cerveau

L’Académie de médecine a lancé cette semaine un appel au don post-mortem de cerveau. En effet, nous connaissons tous la possibilité de donner certains organes (reins, foie, cœur, poumons…) pour sauver des vies. Mais il est également possible de donner son cerveau afin d’améliorer la recherche dans le domaine du vieillissement cérébral et notamment pour étudier les maladies neurodégénératives comme la maladie de Parkinson ou la maladie d’Alzheimer.

Deux associations de patients, France Alzheimer et France Parkinson, rejointes ensuite par la Fondation Arsep (recherche sur la sclérose en plaque) et le CSC (connaître les syndromes cérébelleux) ont mis en place une banque nationale de cerveaux depuis 2006. La mobilisation a permis de collecter à ce jour 400 cerveaux, tandis que 1700 personnes ont consenti à un prélèvement de leur cerveau à leur décès. Mais hélas ces dons sont encore insuffisants !

Quelles sont les conditions pour pouvoir donner son cerveau ?

Les prélèvements de cerveau ne se pratiquent pas dans les mêmes conditions que les autres organes. Généralement les accidentés de la circulation, par exemple, ne peuvent pas donner leur cerveau qui est souvent endommagé, alors qu’ils peuvent souvent donner un de leurs autres organes.

Le prélèvement de cerveau doit être effectué dans les 48 h qui suivent le décès, sur des donneurs ayant donné expressément leur consentement de leur vivant. Pour l’Académie de médecine, il faudrait élargir les conditions de dons et notamment, comme pour les autres dons d’organes, tenir compte du consentement présumé, c’est-à-dire que toute personne est considérée comme consentante si elle n’a pas manifesté d’opposition de son vivant.

Comment faire un don actuellement ?

Il vous suffit de prendre contact avec la banque du cerveau.

Vous recevrez une information détaillée qui vous permettra de remplir et signer une autorisation de prélèvement post-mortem afin de recevoir votre carte de donneur.