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Nouveau test de dépistage du sida à faire à domicile

Nouveau test de dépistage du sida à faire à domicile

Publié le 08 avril 2013 à 18:30

Des autotests du sida à faire à la maison pourront bientôt être commercialisés dans les pharmacies.

Après deux avis défavorables (en 1998 et 2004), le CNS (Conseil National du sida) a donné son feu vert pour la commercialisation d’autotest de dépistage du VIH en France. Le CCNE (Comité national consultatif d’éthique) stipule bien que cette vente devra être encadrée : une notice claire devra être mise à disposition des patients qui se procureront ces tests en officine.

Déjà disponible aux USA, cet autotest s’est révélé fiable. Le test se fera à domicile, à partir d’une goutte de sang prélevée au bout du doigt ou d’un échantillon de salive. Le patient lira lui-même le résultat au bout de 20 à 30 minutes : si une ligne apparaît, le test est négatif, si deux lignes apparaissent, le test est positif  (ce qui signifie que le patient apprend qu’il est porteur du virus du sida). Sur la notice de ces autotests seront mentionnés une ligne téléphonique gratuite et permanente permettant de donner des conseils d’accompagnement pour les patients dont le test se sera révélé positif, ainsi qu’une liste des centres de dépistages gratuits.

Si ce test est introduit en France, il devrait permettre de découvrir 4000 nouvelles infections et d’en éviter 400 dès la première année. En effet, en France, on estime à 30 000 le nombre de personnes infectées par le VIH qui l’ignorent. Or, on sait qu’une absence ou un retard de diagnostic engendre une perte de chance importante pour le patient, mais aussi un risque accru de transmission du sida.

Deux bémols toutefois concernant cet autotest :

-Les risques de faux négatifs, notamment lorsque la primo-infection date de moins de trois mois.

-Le prix un peu élevé, de l’ordre de 29 €.

Ces tests vont sans doute permettre une avancée importante dans le dépistage du VIH, mais ne faut-il pas émettre une grande réserve, notamment dans l’accompagnement psychologique du patient qui découvre qu’il est séropositif ?

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