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Ondes électromagnétiques : pas de danger avéré pour la santé

Publié le 17 octobre 2013 à 09:00

« Pas d’effet avéré sur la santé » : telles sont les conclusions de l’Anses sur les effets des ondes électromagnétiques.

Au moment de l’arrivée de la 4G, l’Anses (Agence de sécurité sanitaire) a rendu ses conclusions, le mardi 15 octobre, concernant les effets des ondes électromagnétiques, notamment celles des téléphones portables : ces ondes provoquent « des modifications biologiques transitoires » mais « n’ont pas d’effet avéré sur la santé ».

 

Ces conclusions ont été rendues après que 16 experts de l’Anses aient passé en revue, durant deux ans, des centaines d’études scientifiques portant sur les ondes électromagnétiques.

 

Pour rappel, une modification biologique transitoire est une modification de l’organisme sans qu’elle soit pour autant synonyme de pathologie.

L’Anses constate des effets biologiques à type de cassures d’ADN ou de stress oxydatif susceptible d’altérer les cellules ; ces modifications semblent toutefois être rapidement réparées. L’agence note également des impacts sur l’activité cérébrale durant le sommeil.

L’oxydation, les cassures d’ADN sont connus pour favoriser la cancérisation. Cependant, la perte d’intégrité d’ADN n’a pu être mise en évidence pour de faibles doses d’exposition, puisque ces modifications biologiques semblent se réparer rapidement.

Les experts ont également exploré les effets possibles sur le système nerveux central (sommeil, fonctions cognitives, maladies neurodégénératives), ainsi que sur la fertilité et les systèmes endocrinien et cardiovasculaire. Aucun lien n’a pu être prouvé entre ces effets biologiques et un risque sanitaire avéré.

 

A la suite de tous ces résultats, L’Anses conclut qu’il n’est donc pas nécessaire de modifier la réglementation qui fixe les seuils limites d’exposition aux ondes.

Le seuil limite d’exposition à ces ondes est fixé entre 41 V/m et 61 V/m (en fonction des technologies). Selon les travaux du Copic (Comité d'expérimentation sur les ondes), les émissions des antennes sont inférieures à 2,7 V/m sur 97 % du territoire français. Certaines associations souhaiteraient abaisser ce seuil à 0,6V/m, mais, cela nécessiterait de multiplier le nombre d’antennes par trois, selon un rapport rendu au gouvernement par le Copic en septembre dernier.

A la suite de ce rapport l’Anses reste toutefois prudente et formule plusieurs recommandations : concernant les téléphones portables, elle déconseille leur utilisation pour les enfants (qui ont une boite crânienne moins épaisse et donc plus perméable aux ondes). Pour les gros utilisateurs de portables (plus de 30 à 40 minutes par jour), l’Anses conseille un téléphone le moins émissif possible (avec un DAS, débit d’absorption spécifique, le plus faible possible) et l’utilisation de kit mains libres. 

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