Plainte contre le vaccin du cancer du col de l’utérus (Gardasil)

Une jeune femme, Marie-Océane, porte plainte contre le laboratoire Sanofi Pasteur qui développe le Gardasil (vaccin contre le cancer du col de l’utérus) et contre l’ANSM (Agence de sécurité du médicament.

Elle accuse ce vaccin d’être à l’origine de sa sclérose en plaque.

La Commission régionale de conciliation et d’indemnisation des accidents médicaux (CRCI), après une double expertise, a conclu à un lien de causalité entre l’injection du vaccin et l’apparition d’une réaction inflammatoire aigüe du système nerveux central.

La Commission a cependant limité l’indemnisation de Marie-Océane à 50% estimant qu’une éventuelle vulnérabilité génétique pouvait aussi entrer en jeu.

En effet, ce vaccin vendu à 136 millions de doses dans le monde n’a pas, pour le moment, été mis en cause, dans aucun pays, pour ce type d’effets secondaires.

Il s’agit, une fois encore, de l’éternel problème de l’apparition de symptômes d’une maladie peu de temps après une vaccination. Il est difficile de prouver que le vaccin soit en cause, et que la maladie ne se serait pas, de toute façon, déclarée sans la vaccination…

Cependant, suite à cette première plainte, un cabinet d’avocats parisiens a annoncé dimanche qu’il allait déposer trois nouvelles plaintes d’ici quinze jours concernant trois jeunes filles victimes d’effets secondaires présumés dus à la vaccination avec le Gardasil.

Affaire à suivre…