Pourquoi de telles différences de prix des médicaments d’une pharmacie à une autre ?
Publié le 21 octobre 2013 à 10:00
Les prix des médicaments non remboursables pourraient varier du simple au quadruple selon les officines.
D’après une enquête réalisée par l’association des consommateurs CLCV (association nationale de défense des consommateurs et usagers), les prix des médicaments non remboursés pourraient varier du simple au quadruple. Cette enquête a été menée au printemps 2013 dans 528 pharmacies de 16 régions différentes.
L’association a étudié les prix de 6 spécialités en vente libre, trouvées fréquemment dans les officines : le Synthol, le Maalox, l’Actifed rhume, le Nurofen 200, l’Efferalgan vitamine C et l’Imodiumlingual.
- pour le Synthol, les prix variaient de 2,95 € à 6,95 €.
- pour le Maalox, de 1,99 € à 6,90 €
- pour l’Actifed rhume, de 2,90 € à 7,70 €
- pour le Nurofen 200, de 1,49€ à 5,95 €
- pour l’Efferalgan vitamine C, de 1,33 € à 4,00 €
- pour l’Imodiumlingual, de 2,95 € à 7,12 €.
Il faut savoir que les prix des médicaments hors ordonnance peuvent être fixés librement par les pharmaciens. Cependant, le Ministère de la santé rappelle que « le code de la santé publique (leur) demande de fixer ce prix avec tact et mesure et de le porter à la connaissance du public ». Les pharmaciens fixent également leurs prix en fonction de la quantité de produits commandés aux laboratoires pharmaceutiques : en effet, plus ils achètent de produits, plus les laboratoires font des remises importantes qui seront répercutées sur les prix de vente en pharmacie.
La vente des médicaments en ligne, possible depuis cet été, peut-elle faire baisser les prix ?
La CLCV estime que ces médicaments vendus par Internet ne seront pas moins chers car les frais de port alourdissent généralement la facture.
La CLCV a également noté que la moitié des officines ne possédaient pas « un catalogue des prix des médicaments non remboursables soumis à prescription obligatoire habituellement détenus dans son officine ». Ce catalogue, qui doit être mis à jour mensuellement, permet d’informer les patients des prix pratiqués dans l’officine.
En conséquence, la CLCV « demande aux services des fraudes d'agir pour faire cesser cette situation ».
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