Présence de substances dangereuses dans les liquides aromatisés de nombreuses e-cigarettes
Publié le 10 décembre 2015 à 17:42
Une étude américaine a noté la présence de substances chimiques dangereuses dans de nombreux liquides aromatisés de cigarettes électroniques. Toutefois, en France, les consommateurs se trouvent, en partie, protégés grâce aux normes Afnor.
Un produit dangereux dans plus de 90 % des liquides testés
Les cigarettes électroniques sont de plus en plus vogue et l’on trouve une multitude de produits différents sur le marché : en effet, il existe plus de 7.000 types de cigarettes électroniques et de liquides vendus à travers le monde.
Des scientifiques de l'Harvard T.H. Chan School of Public Health de Boston ont donc décidé de mener une étude pour déceler la présence de certaines substances dangereuses dans les liquides aromatisés de ces e-cigarettes.
Pour cette étude, les chercheurs ont testé 51 types de cigarettes électroniques et leurs liquides de recharge.
Ils ont recherché, tout particulièrement, 3 substances chimiques présentes dans de nombreux liquides aromatisés : le diacétyle, un composé chimique lié à une grave maladie respiratoire (la bronchiolite oblitérante), ainsi que les composés d'acétoïne et de 2,3-pentanédione qui peuvent aussi provoquer des atteintes à la santé respiratoire.
Les résultats ont montré qu’au moins une de ces 3 substances chimiques était présente dans 47 des 51 liquides aromatisés testés.
Par ailleurs, dans 39 liquides les niveaux de diacétyle étaient au-delà des limites autorisées, dans 46 liquides les niveaux autorisés d’acétoïne étaient également trop élevés et il en était de même pour les taux de 2,3-pentanédione dans 23 liquides.
En France, la norme AFNOR protège déjà en partie les consommateurs
En France, les consommateurs sont, en partie, protégés par la norme AFNOR qui a déjà fait retirer le diacétyle dans les e-liquides.
Toutefois, rappelons que ces normes AFNOR ne sont pas obligatoires ; les fabricants et les distributeurs ne sont donc pas obligés de s’y soumettre : alors, seuls les consommateurs peuvent sanctionnés les fabricants qui ne suivent pas cette norme en n’achetant pas leurs produits !
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