Prévention de la sclérose en plaques : quels aliments privilégier ?

L’une des premières causes de handicaps chez les jeunes adultes

La  sclérose en plaques (SEP) est une maladie auto-immune qui apparait entre 20 et 40 ans et qui touche le système nerveux central. Elle se caractérise par des réactions d’inflammation qui entraînent la destruction de la myéline par endroit (la myéline est une gaine qui entoure les fibres nerveuses). Les influx nerveux sont alors plus lents, voire complètement bloqués, ce qui entraîne différents symptômes plus ou moins invalidants.

La sclérose en plaques est considérée comme l’une des premières causes de handicap chez les jeunes adultes.

Il n’existe pas, actuellement, de traitements contre cette maladie. Toutefois, plusieurs études ont montré le rôle de l’alimentation pour retarder l’apparition de la SEP ou ralentir sa progression.

Diminuer les acides gras saturés

Les études liant l’alimentation à l’apparition de sclérose en plaques, montrent qu’il est important de limiter son apport calorique.

En diminuant les grignotages, en limitant les portions, en consommant moins d’acides gras saturés, et donc en mangeant moins, on limite les risques d’apparition de la SEP : en effet, trop de calories augmentent la production de radicaux libres qui peuvent accroitre l’inflammation responsable de la maladie.

Selon plusieurs études, un régime faible en graisses saturées à moins de 20 grammes par jour permet de faire baisser le taux de cholestérol et de molécules inflammatoires pouvant contribuer à faire apparaitre et progresser la SEP.

Par ailleurs, les aliments très salés doivent être également évités, car le sel, consommé en excès, semble entraîner un risque accru de détérioration neurologique et aggraver les symptômes de la sclérose en plaques.

Consommer des acides gras polyinsaturés

A l’inverse, il est conseillé de privilégier les acides gras polyinsaturés et les omégas 3. Ainsi, certaines huiles végétales et les poissons gras auraient un rôle protecteur.

De même les produits céréaliers, l’iode, le sélénium protégeraient aussi contre la SEP.

Les effets bénéfiques de la vitamine D

D’autres études montrent également que la vitamine D aurait un effet sur le système immunitaire, limitant la gravité de la maladie et empêchant son apparition. Les poissons comme le saumon, les maquereaux, le thon et les sardines sont donc d’excellents invités pour nos repas, ainsi que le jaune d’œuf ou encore le foie de veau.