Que faire en cas d’enrouement ?
Publié le 22 novembre 2012 à 15:00
Votre voix devient rauque, vous avez l’impression d’avoir un « chat » dans la gorge ? Ce n’est sans doute qu’un simple enrouement passager. Voici quelques astuces pour le soigner.
Quelles sont les causes de l’enrouement ?
L’enrouement est une altération du timbre de la voix qui correspond à un dysfonctionnement des cordes vocales qui ne vibrent plus normalement.
L’enrouement peut avoir plusieurs origines :
- Une laryngite, qui est inflammation du larynx, souvent due à un coup de froid. Elle est généralement accompagnée d’un mal de gorge.
Attention : en cas d’altération de l’état général avec fièvre, problèmes respiratoires… la consultation chez le médecin sera obligatoire. De même, une gêne respiratoire ou une voix devenant inaudible chez l’enfant est une urgence médicale ! - Une irritation des cordes vocales due à une atmosphère sèche ou enfumée.
- Une fatigue des cordes vocales après avoir trop parlé, crié ou chanté !
Que faut-il faire en cas d’enrouement ?
La première chose à faire est de ménager ses cordes vocales. Il ne faut pas forcer la voix, et encore moins chuchoter (parler à voix basse sollicite encore plus les cordes vocales que parler normalement !).
Il faudra éviter les atmosphères enfumées ou climatisées, ainsi que les brusques changements de température.
L’idéal est d’humidifier l’atmosphère à votre domicile, voire sur votre lieu de travail si vous le pouvez.
Quels traitements utiliser ?
Les anti-inflammatoires, sous forme de pastilles ou de gommes, sont bien adaptés aux problèmes d’enrouements. L’érysimum est le produit le plus utilisé (« Activox », « Euphon », « Drill Enrouement »). Ces produits peuvent être utilisés dès 6 ans.
A cet anti-inflammatoire peut être associé un anesthésique (la lidocaïne) en cas de douleurs (« Vocadys », « Humex gorge irritée »).
Il existe également la forme collutoire (spray buccal) qui associe un anti-inflammatoire à un antiseptique (« Rhinadvil maux de gorge », « Thiovalone »).
L’alpha-amylase, pour ses propriétés anti-oedémateuses, peut être utilisée sous forme de comprimés ou de sirop pour les enfants (« Maxilase », « Mégamylase »…).
Le lysozyme, agent antimicrobien présent naturellement dans la salive, a également sa place dans le traitement de l’enrouement. On l’associe à un antiseptique (« Lysopaïne ») ou à un antiseptique et un anti-inflammatoire (« Hexalyse »). Ces produits peuvent être utilisés à partir de 6 ans.
L’ibuprofène, pour ses effets anti-inflammatoires et antalgiques (anti-douleurs), pourra être ajouté au traitement pour accélérer la disparition de l’œdème dû à l’inflammation.
En homéopathie, il existe des associations de souches homéopathiques, dont le composant essentiel est l’Arum triphyllum (« Homeovox », « Voxpax »). On les trouve sous forme de comprimés à sucer toutes les heures jusqu’à amélioration des symptômes.
En phytothérapie, il est possible de faire des gargarismes ou des inhalations à base de plantes décongestionnantes : thym, eucalyptus, lavande, romarin, menthe, girofle…
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