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Que faire en cas de piqûre de méduse, de vive ou d’oursin ?

Que faire en cas de piqûre de méduse, de vive ou d’oursin ?

Publié le 01 août 2013 à 15:00

Que faut-il faire en cas de contact avec des épines d’oursin, des mésuses ou lors d’une piqûre par une vive ?

Toutes les méduses sont-elles dangereuses ?

En France métropolitaine, seule la méduse appelée Pelagia noctiluca inflige des piqûres relativement douloureuses par contact avec les tentacules et l’ombrelle. En effet, les tentacules et l’ombrelle sont couverts de cnidocytes, cellules urticantes qui déchargent du venin à l’aide d’un aiguillon, à la suite d’un stimulus chimique ou physique.

La Pelagia noctiluca est une méduse violette à l’ombrelle globuleuse d’environ 10 cm de diamètre. Ses tentacules sont extensibles au-delà de 1 mètre.

Elle prolifère dans les eaux de surface de la Méditerranée, de l’Atlantique, de la Manche et de la mer du Nord.

D’autres espèces, comme Aurelia aurita ou Cyanea  peuvent, dans une moindre mesure, occasionner des brûlures.

En général, les piqûres de méduses se traduisent par une douleur vive qui ressemble à une décharge électrique. Dans la demi-heure qui suit, une urticaire avec des plaques rouges et des petits boutons blancs peut apparaître, associée à une démangeaison. Les lésions peuvent persister une à deux semaines après le contact.

En cas de piqûre, il faut rincer les plaies, sans frotter, avec de l’eau de mer ou du sérum physiologique. Il ne faut surtout pas utiliser de l’eau douce qui ferait éclater les cellules urticantes. Il faut ensuite retirer les tentacules visibles avec une pince à épiler. Il est nécessaire de recouvrir la zone lésée avec du sable, de bien laisser sécher et de racler avec une surface rigide (type carte bancaire) pour retirer les cnidocytes qui restent.

Il possible de prendre un antalgique (paracétamol) pour calmer la douleur et éventuellement un antihistaminique en cas d’urticaire.

Les vives à l’origine de piqûres fréquentes

La vive est un poisson de 10 à 40 cm vivant enfouie dans le sable aux abords des plages, l’été sur les côtes atlantiques (côte basque et Landes) et méditerranéennes.

Les piqûres de vive provoquent une douleur intense, immédiate, lancinante qui peut gagner tout le membre et durer jusqu’à 1h. Elle s’accompagne d’œdème, de cloques hémorragiques voire de signes généraux à type de sueurs, nausées, vomissements, malaise avec évanouissement. S’y ajoutent parfois des fourmillements ou pire, une paralysie des muscles notamment les muscles respiratoires pouvant aller jusqu’au décès. La victime peut se noyer à la suite du malaise ou de la paralysie.

Face à une piqûre de vive, il faut sortir la victime de l’eau (risque de malaise) et approcher avec précaution une source chaude (briquet, cigarette, allume-cigare) pendant 1 à 2 minutes car le venin est thermolabile. A la suite de cela, appliquez une poche de glace afin de créer un choc thermique qui neutralisera le venin. Il faut vérifier ensuite qu’il ne reste pas de débris d’aiguillon et désinfecter la piqûre. Un antalgique pourra être utilisé pour calmer la douleur.

D’autres poissons peuvent causer des piqûres :

  • les rascasses, que l’on trouve parmi les rochers en Méditerranée, ont des nageoires susceptibles d’infliger des piqûres douloureuses comparables à celles des vives (d’ailleurs le traitement est identique).
  • Les raies de mer et la raie pastenague possèdent des aiguillons venimeux qui peuvent causer des piqûres profondes et douloureuses, proche de la brûlure, parfois compliquées d’œdèmes, d’hémorragies et de paralysie du membre touché. Il faut retirer les fragments d’aiguillon et désinfecter.
  • La raie torpille est capable d’émettre une décharge électrique de 60 à 230 volts.
  • La murène est responsable de morsure à l’origine d’hémorragie sans gravité réelle. Attention au risque infectieux qui peut suivre la morsure.

L'oursin et ses multiples épines !

L’oursin est un animal marin plus ou moins sphérique, entouré d’épines. Ces épines ne sont pas vénéneuses, tout du moins sur le littoral français.

Les oursins sont responsables de nombreuses effractions cutanées douloureuses car, lors d’une piqûre, leurs épines se cassent et restent dans la peau en formant une zone très inflammatoire. Cette zone inflammatoire peut même s’infecter si les fragments d’épines ne sont pas bien retirés. Des granulomes (tumeurs inflammatoires bénignes) peuvent parfois se former en cas de fragments d’épines inaccessibles entraînant œdème, lymphangite (infection des vaisseaux conduisant la lymphe) et douleurs aux articulations des doigts. Dans ce cas, une consultation médicale urgente sera nécessaire.

Il est donc nécessaire, après une piqûre d’oursin, de retirer les fragments d’épines un à un à l’aide d’une pince à épiler. L’utilisation de ruban adhésif pourra également vous permettre de retirer les fragments les plus friables.

Il faudra ensuite désinfecter correctement la plaie et ne pas hésiter à consulter un médecin à la moindre suspicion d’infection.

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