Rayonnement ionisant : y-a-t’il un risque sanitaire ?
Publié le 22 février 2013 à 11:10
Faut-il avoir peur de la radioactivité naturelle et artificielle ?
Les experts affirment à l’unanimité qu’il n’existe pas de risques démontrés de cancers radio-induits pour des doses inférieures à 100 mSv par an (mSv = millisieverts : unité de mesure des radiations).
La radioactivité naturelle existe depuis 4 milliards d’années. En France, les doses reçues par les populations dépendent du lieu d’habitation : ainsi, les parisiens recoivent environ 2,5 mSv par an, tandis que les Clermontois, du fait de l’environnement volcanique, recoivent le double.
Les examens radio-diagnostiques représentent la première source de radioactivité artificielle (la dose pour un scanner corps entier est de 10 mSv, pour une mammographie 2mSv, pour une radio thoracique 0,02 mSv et pour un PET-scan 17 mSv). Le risque reste donc négligeable dans des conditions normales de prescription et d’utilisation.
Lors du traitement de cancers par radiothérapie, l’apparition de nouveaux cancers radio-induits fait partie des effets potentiels tardifs de la radiothérapie (cela représente moins de 1 % des cas de cancers traités par radiothérapie).
En France, aucune augmentation de l’incidence des cancers de la thyroïde n’a été décelée dans les registres post Tchernobyl. L’augmentation des cancers de la thyroïde observée est attribuée à un meilleur dépistage des petits cancers par cytoponction et échographie.
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