Des remèdes naturels pour combattre la déprime passagère
Publié le 14 mars 2013 à 09:00
Vous avez le moral dans les chaussettes ? Avez-vous pensé aux plantes ou à l’homéopathie pour vous redonner un peu d’entrain ? La déprime passagère, le coup de blues ne réclament pas obligatoirement d’emblée un traitement avec des antidépresseurs. Certaines solutions naturelles ont déjà fait leurs preuves. Attention toutefois, à ne pas confondre déprime et dépression. Il faudra, en cas de doute, consulter un médecin pour faire une évaluation de la gravité des troubles et de l’humeur.
Quelles plantes utiliser pour la déprime passagère ?
La plante star en matière de lutte contre la dépression légère est le Millepertuis (Hypericum perforatum). En général il sera utilisé sous forme de gélules pendant maximum 6 semaines (si les symptômes persistent au delà, il sera nécessaire de consulter un médecin).
Quelques précautions devront être prises avec l’utilisation du millepertuis : il ne faudra pas s’exposer au soleil durant le temps du traitement (sauf avec des crèmes solaires indice 50) ; de plus, ce produit peut diminuer l’effet de certains médicaments, notamment les contraceptifs oraux et les anticoagulants (demandez toujours conseil à votre pharmacien).
L’homéopathie offre une bonne alternative
Pour les personnes hantées par un deuil, supportant difficilement la solitude, l’Arsenicum album 15CH, à raison de 5 granules le soir pendant 2 mois sera d’une grande aide.
Pour les personnes très déprimées, épuisées physiquement et psychologiquement, n’ayant envie de rien, on utilisera le Sepia 9CH à raison de 3 granules 3 fois par jour.
A cela on pourra ajouter 1 dose par semaine de Natrum muriaticum 30CH.
Les oligo-éléments très utiles pour les états anxieux
Le Lithium, sous forme micro-dosée, est le remède par excellence des troubles du psychisme et de l’affectivité. Il traite l’irritabilité, l’instabilité, l’agressivité, l’anxiété, l’agitation, les troubles de l’humeur. On le trouve sous forme d’ampoules à mettre sous la langue et à garder en bouche 1 à 2 minutes avant d’avaler (2 ampoules au coucher).
Le magnésium peut être associé au lithium (toujours sous forme micro-dosée) à raison de 2 à 4 ampoules par jour. Il permet de réguler les problèmes d’angoisse et d’anxiété, et améliore le sommeil.
Les oméga 3 : véritables alliés contre la dépression
Ces acides gras poly-insaturés, présents entre autres dans les poissons gras, protègent les cellules du cerveau. De nombreuses études ont déjà prouvé le lien entre une alimentation pauvre en oméga 3 et la survenue de syndromes dépressifs.
La consommation de poissons gras (comme le saumon, la sardine, le thon…), de graines de lin ou même de capsules d’huile de poisson (que l’on peut trouver facilement en pharmacie) aident donc à prévenir les états dépressifs.
La luminothérapie : contre la dépression saisonnière
Les déprimes saisonnières de l’automne et de l’hiver sont caractérisées par une fatigue chronique, une hypersomnie, des troubles de l’humeur, un ralentissement général… Elles sont dues au manque d’ensoleillement.
En effet, le signal lumineux insuffisant, en pénétrant dans la pupille, stimule la production de mélatonine (hormone qui déclenche le sommeil), d’où le désintérêt pour toute action et l’impression de fatigue. A l’inverse, le soleil stimule la production de sérotonine qui booste la vigilance et d’une certaine façon, la bonne humeur.
Le traitement consiste donc à s’exposer chaque matin à la lumière d’une lampe qui produit 10 000 lux (lumière équivalente au soleil d’hiver). N’hésitez pas non plus à sortir dès le moindre rayon de soleil pour faire le plein de vitamine D, qui, elle aussi, aide à lutter contre les idées noires.
Le sport pour un meilleur moral
Plusieurs études ont démontré qu’un peu de sport augmentait la production de sérotonine. Ainsi, un footing de 30 minutes permet de multiplier par 5 la production de ce neurotransmetteur. Trois séances de 30 minutes de sport par semaine permettent donc de maintenir un bon moral ; à chacun de choisir le sport qui lui convient car la notion de « plaisir » est évidemment un facteur important.
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