Savez-vous reconnaître les signes d’une méningite ?
Publié le 24 avril 2014 à 08:21
La méningite : on la craint tous pour nos enfants car on sait qu’elle peut-être mortelle si un traitement n’est pas mis en place très rapidement. Pourtant, sait-on vraiment en reconnaître les symptômes ?
Savoir déceler les symptômes d’une méningite peut sauver la vie de votre enfant. Profitons de cette journée mondiale de la méningite pour faire un point sur cette maladie et surtout pour savoir la déceler à temps.
La méningite peut tuer en moins de 24 heures
Il existe différents types de méningites bactériennes, mais la plus à craindre reste la méningite causée par la bactérie Neisseria meningitidis, un méningocoque. En effet, ce type de méningite est foudroyant et touche majoritairement les nourrissons et les jeunes enfants. Cette maladie est imprévisible et apparaît subitement chez des sujets en bonne santé. Pourtant, elle peut entraîner le décès dans les 24 heures suivants les premiers symptômes.
Deux autres bactéries peuvent être responsables de méningites bactériennes : Haemophilus influenzae et streptococcus pneumoniae.
Des symptômes peu spécifiques
Le gros problème des méningites est leur détection. En effet, la plupart des gens imaginent qu’on reconnaît une méningite à une raideur au niveau de la nuque et à une photophobie (crainte de la lumière). Cependant, ces symptômes ne sont pas toujours très visibles.
D’autres symptômes peu caractéristiques doivent également vous alerter : ils peuvent être similaires aux symptômes d’une grippe, d’une grosse rhinopharyngite, d’une bronchite, voire d’une gastro-entérite. Même les professionnels de santé ont parfois du mal à établir le diagnostic de la méningite.
Il faudra également être vigilant si des tâches violettes d’extension rapide apparaissent sur la peau de votre enfant : il s’agit d’un purpura fulminans. Dans ce cas, il n’y a pas une seconde à perdre… direction les urgences.
De même, un changement dans le comportement de votre enfant devra attirer votre attention : de l’agitation, des pleurs, ou, à l’inverse, une attitude prostrée.
Vous voulez les protéger : vaccinez-les !
La vaccination reste la meilleure prévention pour être protégé contre la méningite.
Régulièrement, les autorités de santé organisent des campagnes de vaccinations pour le vaccin contre les souches d’Haemophilus influenzae et de streptococcus pneumoniae.
En France, contre le méningocoque, seuls les vaccins du sérogroupe C sont remboursés.
En Europe, les vaccinations contre les sérogroupe A, W et Y restent réservées aux personnes à risque.
Quant à la vaccination du groupe B, elle est rendue possible par l’arrivée récente d’un nouveau vaccin.
Infos pratiques
Pour en savoir plus sur la méningite, rendez-vous sur www.ensemblecontrelameningite.fr
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