Un nouvel espoir de traitement pour la sclérose en plaques
Publié le 24 juin 2015 à 18:03
Une équipe de l’Inserm vient de démontrer le rôle d’un récepteur qui pourrait être à l’origine du développement de maladies comme la sclérose en plaques.
Un problème de gaine qui ne protège plus les neurones
Autour des neurones s’enroule une membrane, appelée myéline, qui forme une gaine et sert à isoler et à protéger les fibres nerveuses, comme le fait le plastique autour des fils électriques. Cette gaine joue également un rôle dans la transmission des signaux nerveux le long des neurones.
L’altération de la myéline est à l’origine de maladies comme la sclérose en plaques.
L’activation d’un récepteur pour reconstruire la myéline
Une équipe de l’Inserm (Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale) vient de montrer qu’un récepteur, le LXR, est indispensable à la myélinisation correcte des neurones et donc à leur bon fonctionnement.
Le LXR est un récepteur présent dans le noyau de certaines cellules. Il est activé suite à la fixation d’oxystérols, issus de l’oxydation du cholestérol.
Les scientifiques ont analysé le comportement de souris dépourvues de ce récepteur LXR : des problèmes moteurs, des troubles de l’équilibre ainsi que des défauts de mémoire spatiale sont apparus chez les animaux. Les chercheurs ont également remarqué que les gaines de myéline de ces souris étaient très fines, attestant d’un problème de myélinisation.
A l’inverse, l’activation de LXR par un oxystérol favorise la reconstitution de la gaine de myéline.
De nouvelles perspectives de traitements
Le LXR semble donc une cible thérapeutique pertinente pour traiter la sclérose en plaque ou toute autre maladie démyélinisante du cerveau. En l’activant, on pourrait ainsi favoriser la reconstruction de la gaine de myéline.
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