Un vaccin anti-zona remboursé depuis le 15 juin
Publié le 16 juin 2015 à 15:21
Le zona, qui peut toucher toutes les personnes ayant eu la varicelle, peut être à l’origine de douleurs chroniques. Pour éviter de développer cette maladie et de subir ces douleurs, un vaccin vient d’obtenir son remboursement depuis le 15 juin 2015.
Quelle est l’origine d’un zona
On estime qu’une personne sur quatre sera touchée par le zona une fois dans sa vie, et ce risque fait plus que doubler au-delà de 65 ans car les cellules de défenses immunitaires sont de moins en moins performantes avec l’âge.
Le zona peut toucher toutes les personnes ayant eu la varicelle (soit environ 95 % de la population) car le virus de la varicelle reste en dormance dans les ganglions.
Ce virus peut, un jour ou l’autre, si les défenses immunitaires sont affaiblies, se réactiver et quitter les ganglions pour partir dans le sang (où il est arrêté par les anticorps anti-varicelle fabriqués lors de la contraction de la varicelle), mais aussi dans les voies nerveuses pour développer le zona.
Des sensations de brûlures peuvent alors apparaître dans la zone d’émergence des nerfs atteints ainsi que des vésicules et des plaques rouges tout au long du parcours du nerf.
Ces éruptions disparaissent en quelques semaines, mais la douleur peut persister et devenir chronique (douleurs post-zostériennes).
Pour prévenir l’apparition du zona et surtout les douleurs post-zostériennes, un vaccin vient d’obtenir son remboursement en France.
Remboursé depuis le 15 juin
Attendu depuis des années en France, le vaccin anti-zona, Zostavax (Sanofi Pasteur MSD), déjà disponible dans de nombreux pays (Grande-Bretagne, Etats-Unis et Canada) vient d’obtenir son remboursement depuis le 15 juin 2015.
Ce vaccin est préconisé comme moyen de prévention du zona et des douleurs post-zostériennes et recommandé chez les adultes de 65 à 74 ans révolus. Jusqu'en février 2017, les personnes âgées de 75 à 79 ans peuvent également être vaccinées et remboursées.
Il coûte 127,24 € et est remboursé par l’Assurance maladie à hauteur de 30%.
Une seule injection est nécessaire pour protéger l’organisme.
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