Les médicaments anti-rhume et anti-douleur pointés du doigt
Publié le 24 janvier 2014 à 11:31
En cette fin de semaine, le monde du médicament est secoué par des études inquiétantes quant aux effets de certains produits présents en libre service en pharmacie. Des études qui poussent à réfléchir...
Les médicaments anti-rhume dans le collimateur
Hier, jeudi 23 janvier 2014, une étude de 60 millions de consommateurs révélait les dangers des médicaments anti-rhume. Selon cette enquête, les cachets prescrits pour le nez qui coule ou bouché proposés en vente libre dans les officines pourraient être responsables d’accidents cardiovasculaires ou neurologiques. En 2012, l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament) reconnaissait déjà une « persistance d’effets indésirables cardiovasculaires et neurologiques, exceptionnels mais graves» pour les «décongestionnants de la sphère ORL renfermant un vasoconstricteur» et invitait les pharmaciens à donner un maximum de conseils sur ces médicaments non soumis à la prescription médicale. Selon le magazine de consommateurs, «ces médicaments devraient être interdits sans ordonnance». Affaire à suivre...
Les médicaments contre la fièvre boosteraient les épidémies de grippe
Aujourd’hui, ce sont les médicaments anti-douleur qui sont incriminés ! En effet, une étude canadienne parue dans la revue Proceedings of the Royal Society B démontre que la prise de paracétamol, d’aspirine ou encore d’ibuprofène lors d’un épisode grippal amènerait à une propagation plus rapide de l’épidémie de grippe. Pourquoi ? Car un malade qui prend des antalgiques sort plus rapidement de chez lui et contamine donc inévitablement les personnes qui l’entourent ! Selon cette enquête, le phénomène augmenterait de 5% le nombre de cas de grippe ! Alors si vous êtes dans ce cas, prenez plutôt une journée de plus à rester chez vous au lieu de contaminer tous vos amis !
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