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Comment soulager naturellement les symptômes de la ménopause

Comment soulager naturellement les symptômes de la ménopause

Publié le 23 septembre 2019 à 12:00

A la ménopause, la chute d'œstrogènes entraîne chez la femme des symptômes souvent incommodants : bouffées de chaleur, irritabilité, troubles du sommeil, sécheresse vaginale, ostéoporose… Découvrez les solutions naturelles capables d’atténuer ces soucis.

Je lutte contre les bouffées de chaleur

Pourquoi des bouffées de chaleur ?

La régulation de la température corporelle est un phénomène complexe, faisant intervenir des facteurs vasculaires, hépatiques, thyroïdiens, ainsi que la sécrétion d’hormones comme les œstrogènes.

Au moment de la ménopause, le taux d’œstrogènes chute, créant un déséquilibre dans la régulation de la température du corps, avec un risque de « surchauffe » : pour éviter cette surchauffe, l’organisme envoie, de temps en temps, des signaux qui entraînent un phénomène de vasodilatation rapide et une sudation brutale : ce sont les bouffées de chaleur.

La sauge et le soja pour pallier au manque d’œstrogènes

La sauge et le soja sont des plantes réputées pour lutter contre les bouffées de chaleur. En effet, elles contiennent des phyto-œstrogènes, c’est-à-dire des œstrogènes végétaux, qui permettent de pallier à la baisse des œstrogènes au moment de la ménopause.

Lors des périodes où l’on ressent beaucoup de bouffées de chaleur, il est possible de se préparer des tisanes en mettant à infuser une cuillère à café de sauge dans un bol d’eau bouillante, sans dépasser, toutefois, 3 tasses par jour et cela pendant 2 semaines au maximum (en effet, une consommation exagérée de sauge peut entraîner des nausées, une accélération du rythme cardiaque ou encore des vertiges).

Pensez également à incorporer la sauge dans vos plats, c’est excellent !

Côté soja, on conseille d’en consommer 3 fois par semaine.

Précaution d’emploi

La sauge et le soja étant des œstrogènes végétaux, ces plantes sont contre-indiquées dans les cancers (ou antécédents de cancers) hormono-dépendants.

Sauna et hammam

Pour contrôler les bouffées de chaleur, on peut également utiliser la sudation volontaire et régulière pendant quelques semaines, autrement dit, le sauna (chaleur sèche) ou le hammam (chaleur humide) qui feront des petits miracles : la transpiration obtenue dans la journée (après-midi de préférence) se substitue aux suées nocturnes.

Des facteurs déclencheurs à éviter

Il faut savoir que certains facteurs peuvent favoriser l’apparition des bouffées de chaleur comme le stress, les émotions, les variations de température, les espaces confinés, la prise de café, de tabac ou d’alcool.

Je garde des os solides

Les œstrogènes sont très importants dans la solidité des os : en effet, ils freinent la dégradation du tissu osseux et favorisent la formation d’os jeune. Or, au moment de la ménopause, un déficit en œstrogènes s’installe, entraînant une accélération de la perte osseuse et un risque d’ostéoporose plus élevé.

Pour pallier à cette baisse hormonale, le soja et la sauge seront de nouveau efficaces.

Il est également important, à cette période de la vie, d’avoir un apport suffisant en calcium associé à de la vitamine D.

On trouve du calcium dans les produits laitiers et notamment dans les fromages à pâte dure, mais également dans les anchois ou les sardines à l’huile, ainsi que dans certaines eaux minérales (Hépar, Courmayeur, Contrexéville). On en trouve également dans certains fruits secs (abricot, figues, coing…), légumes (cresson, pissenlit, persil, épinards…) et fruits à coques (noix, noisettes, amandes…).

L’apport en vitamine D se fait essentiellement par le soleil (à hauteur de 90 %), mais on peut également privilégier certains aliments comme les poissons gras (hareng, saumon, sardine, maquereau…).

L’exercice physique a également un effet bénéfique sur la densité osseuse : en effet, l’activité physique, par les contraintes mécaniques qu’elle exerce sur le squelette, induit la formation du tissu osseux.

La ménopause n’est donc pas le moment où il faut se laisser aller !

Je conserve un bon moral

La ménopause est souvent synonyme de période de déprime plus ou moins importante. Une plante peut alors être une excellente alliée pour remonter le moral : le millepertuis.

Celui-ci contient des composants spécifiques (hypericine et hyperforine) qui ont montré une bonne efficacité dans le soulagement des manifestations passagères d’humeur dépressive : lassitude, désintérêt, anxiété, troubles du sommeil…

Des précautions d’emploi à prendre en compte

Le millepertuis sera toutefois une plante à manier avec précaution car elle interagit avec de nombreux médicaments en faisant diminuer leur efficacité : il s’agit notamment de la digoxine (utilisée dans le traitement de l'insuffisance cardiaque), de la théophylline (utilisée dans le traitement de l'asthme), de l'indinavir 3 (utilisé dans le traitement d'infection à VIH), des anticoagulants oraux, de la ciclosporine 4 (utilisé contre le rejet des greffes), de certains antidépresseurs (inhibiteur de la recapture de la sérotonine) et des contraceptifs oraux.

J’atténue mon irritabilité et je dors mieux

En période de ménopause, les sautes d’humeur et un mauvais sommeil sont monnaie courante. Pour atténuer ces problèmes, le houblon est d’un grand secours car il contient des phytohormones qui luttent contre l’irritabilité et qui permettent d’améliorer le sommeil.

Toutefois, tout comme le soja et la sauge, ces phytohormones s’apparentent aux œstrogènes : le houblon est donc contre-indiqué dans les cancers (ou antécédents de cancers) hormono-dépendants.

Pour lutter contre les troubles du sommeil, on peut également associer la passiflore au houblon car celle-ci possède des vertus apaisantes, calmantes et décontractantes musculaires.

Je lutte contre la sécheresse vaginale

Les œstrogènes diminuant, ils ne nourrissent plus la muqueuse vaginale et la vulve comme avant. La muqueuse est plus sèche, plus fine et plus sensible, ce qui peut entraîner douleurs et brûlures durant les rapports sexuels, d’autant plus que la lubrification naturelle décroît.

Pour atténuer ces problèmes de sécheresse, on peut utiliser l’huile d’onagre par voie orale car celle-ci est très riche en acides gras essentiels et en vitamine A.

On peut également lui associer l’huile de bourrache qui lutte également contre les problèmes de sécheresse vaginale, mais également contre les problèmes de peau sèche en général (ce qui est bien souvent le cas au moment de la ménopause). 

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